Comme beaucoup d’adolescents, John Bevere a eu recours à la pornographie très jeune, et très vite la dépendance s’est installée. À tel point qu’il a continué à lutter avec cette addiction après sa conversion et son entrée dans le ministère.
Une étude Ifop titrait en mars 2017, « Les adolescents et le porno : vers une Génération Youporn ? ». Selon cette enquête, un adolescent sur deux aurait déjà vu une vidéo pornographique en ligne, le plus souvent sur son smartphone. La ministre française des familles Laurence Rossignol s’est même engagée à trouver des solutions pour prévenir l’exposition des mineurs à ces contenus illégaux.
Car la pornographie active la dopamine de la même manière que l’alcool, le tabac ou la cocaïne, et façonne le cerveau, en engendrant nombre des dégâts sur son développement. Pour le neurochirurgien Donald Hamilton interrogé par Le Point, il est temps d’agir contre ce fléau.
« Pendant longtemps, le débat sur la pornographie relevait du domaine moral et religieux. Mais laissons la religion en dehors de cela et abordons la question du point de vue de la santé publique. [...] Le porno n’est pas autre chose que de la prostitution filmée. Nous ne devons pas permettre à l’industrie de la pornographie de contrôler l’éducation sexuelle de nos enfants et les législateurs doivent les protéger ! »
John Bevere a vécu ce parcours, cette dépendance qui grandit jusqu’à devenir hors de contrôle. Il témoigne aujourd’hui :
« Dieu m’a vraiment libéré de l’addiction sexuelle. J’étais accro à la pornographie et ça a commencé quand j’étais tout jeune. »
Sa conversion et son entrée dans le ministère ne lui ont pas permis de se débarrasser de la pornographie. Il s’en est ouvert à un ministère international qui a prié pour lui et qui l’a accompagné. C’est finalement dans le jeûne et la prière qu’il a été délivré.
« Et le quatrième jour de ce jeûne, le 6 mai 1985, j’ai été complètement délivré de l’addiction sexuelle. Et j’ai marché dans cette liberté, et je suis libre aujourd’hui ! »
John explique de quelle manière l’affliction engendrée par cette addiction a changé d’objet. Il était affligé de savoir qu’elle pouvait avoir des conséquences sur sa vie, son ministère, sa famille, mais c’est quand il a changé de point de vue et qu’il a commencé à être affligé d’attrister Dieu, que le Seigneur a pu agir. « J’ai blessé le coeur de celui que j’aime ».
C’est ainsi que le ministère qui a accompagné John raconte ce changement de perspective.
« Tu étais inquiet de ce qui pourrait arriver à ton ministère. Tu étais axé sur toi... Mais quand tu es venu au jeûne en 1985, tu étais complètement centré sur ‘J’en ai assez de briser ton coeur, le coeur de celui que j’aime’. »
Découvrez le témoignage de John Bevere.
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H.L.