Au Kenya, le secrétaire du Cabinet de l'Intérieur s'est exprimé au sujet de l'autopsie des 109 victimes du massacre de la forêt de Shakahola.
Ce sont désormais 109 corps qui ont été exhumés des fosses communes de la forêt de Shakahola, où Paul Mackenzie Nthenge incitait ses fidèles à se priver de nourriture jusqu'à la mort pour rencontrer Dieu. Le site a depuis été classé comme une "scène de crime".
S'adressant à la presse, le secrétaire du Cabinet de l'Intérieur (CS) Kithure Kindiki a annoncé que l'autopsie de ces victimes commençait, avec l'objectif de déterminer les circonstances de leur mort.
The Government has upscaled the search and rescue efforts for persons suspected to be holed up in the thickets in Shakahola, Kilifi County. Returning to Shakahola this afternoon to oversee the ongoing operation. The multi-agency security team is doing its best to save as many… pic.twitter.com/qXn3tS8OW2
— Kithure Kindiki (@KindikiKithure) April 28, 2023
Et ce qui interroge, à Malindi, c'est de savoir si des prélèvements d'organes ont été effectués sur les victimes. "Si l'un de nos citoyens a perdu ses organes, nous le dirons au monde, il n'y a rien que nous cachons et nous devrons découvrir pourquoi ces organes manquent, qui les a pris et où", a déclaré Kindiki avant de préciser, "c'est un long processus de responsabilisation".
Le secrétaire du Cabinet de l'Intérieur a en outre précisé que le gouvernement recherchait tous les coupables.
"Le gouvernement fera tout son possible pour découvrir qui, pourquoi et comment un grand nombre de nos concitoyens ont trouvé la mort en un nombre aussi inhumain et quiconque se trouvera sur la voie de la responsabilité aura rendez-vous avec le destin."
"Plus jamais nous n'aurons ce genre de crimes sur le sol de notre pays", a-t-il affirmé.
M.C.