Shelly-Ann Fraser-Pryce, sacrée championne du monde du 100 m pour la cinquième fois à 35 ans, dimanche à Eugene (Oregon), estime que le « secret » de sa réussite est son goût pour la compétition. « J’adore la compétition et je crois que Dieu m’a donné un don », a-t-elle affirmé.
Fraser-Pryce s’est imposée en 10 sec 67 devant deux autres Jamaïcaines, Shericka Jackson et Elaine Thompson-Herah. Jamais personne n’avait couru aussi vite en finale mondiale.
« Je crois dur comme fer que je suis capable de courir plus vite, et comme j’y crois, je ne m’arrêterai pas tant que je ne l’aurai pas fait », a lancé en zone mixte la Caribéenne, qui, comme ses compatriotes, ne s’est pas présentée en conférence de presse.
« Le secret de ma réussite, c’est que je suis une compétitrice. J’adore la compétition et je crois que Dieu m’a donné un don. Je travaille dur, je suis assidue, déterminée, et j’en veux toujours plus », a poursuivi celle qui doit encore courir le 200 m et le 4×100 m à Eugene.
Shelly Ann Fraser-Pryce
👑🇯🇲🥇 10’67
pic.twitter.com/JTqE2xEx7X— Florent Bodin (@Florent_Bodin) July 18, 2022
« C’est mon cinquième titre mondial sur 100 m, et il arrive à 35 ans, oui j’ai bien dit 35 ans ! », a souri la triple championne olympique et désormais décuple championne du monde. « C’est remarquable. Avant tout j’ai toujours cru en moi, j’ai toujours cru en mes capacités. »
« C’était assurément quelque chose qu’on avait en tête », a-t-elle ajouté, évoquant le triplé jamaïcain en finale du 100 m féminin. « Je suis contente qu’on ait pu le faire, et d’avoir fini première des trois. On savait que les Etats-Unis avaient fait le triplé sur 100 m, on ne pouvait pas les laisser nous voler la vedette ! »
Son fils Zyon, né à l’été 2017, suit-il ses exploits? « Mon mari et mon fils étaient en tribunes. Mais ils n’aiment pas trop être dans la lumière, alors ils s’assoient tout en haut pour que personne ne les voie », a encore raconté la sprinteuse.
La Rédaction (avec AFP)