
« Cette tragédie nous laisse consternés. Nous sommes dans la douleur. Le Père Grasso a toujours été l’âme de cette œuvre, dans laquelle sont passées de très nombreuses personnes, certaines y demeurant pendant des années et le Père Grasso s’est toujours dédié à eux avec transport et passion, en des temps et dans des situations pas faciles. »
Leonardo Grasso, 78 ans, était le fondateur de la « Tenda di San Camillo », un centre de réhabilitation pour toxicomanes et personnes atteintes du Sida. Il a péri dans l’incendie de sa structure, probablement déclenché par un des bénéficiaires du centre, immédiatement arrêté par les carabiniers.
EUROPE/ITALIE - Mort d'un prêtre camillien dans l'incendie volontaire ayant intéressé une structure de réhabilitation pour toxicomanes https://t.co/ogBCbIQC7l pic.twitter.com/ISdVqlk2IL
— Agence Fides (@AgenceFides) December 5, 2020
Le centre accueillait alors six personnes, mais aucune autre mort n’est à déplorer.
Antonino Raspanti, évêque d’Acireale, honore la “passion” du religieux.
« Cette tragédie nous laisse consternés. Nous sommes dans la douleur. Le Père Grasso a toujours été l’âme de cette œuvre, dans laquelle sont passées de très nombreuses personnes, certaines y demeurant pendant des années et le Père Grasso s’est toujours dédié à eux avec transport et passion, en des temps et dans des situations pas faciles. »
Il ajoute que son corps a été retrouvé « blotti dans un coin » et poursuit en expliquant que les circonstances du drame ne sont pas encore connues.
« Il faudra comprendre comment s’est déroulée toute la dynamique : y a-t-il eu une altercation, y a-t-il eu une dispute entre les deux, y a-t-il eu d’abord un accident grave puis l’incendie ou vice versa ? Voici toutes les questions auxquelles je ne suis pas en mesure de répondre aujourd’hui. »
Sur place, les militaires ont retrouvé du liquide inflammable.
M.C.