Incroyable découverte : La basilique dans laquelle se serait tenu le concile de Nicée repose tout près des rives du lac d’Iznik

C’est une extraordinaire découverte que viennent de faire des archéologues en Turquie, alors qu’ils examinaient des photos aériennes de la région d’Iznik, autrefois appelée Nicée.

Sous la surface du lac d’Iznik, à seulement 50 mètres du rivage et 3 mètres de fond, s’est offert à eux un tracé exceptionnel. Celui des vestiges d’une grande basilique datée d’il y a 1700 ans, qui aurait bien pu accueillir le célèbre concile de Nicée. Pour Mustafa Sahin, responsable de l’archéologie à l’Université Bursa Uludag, cette découverte est aussi inattendue que surprenante.

« Je faisais des enquêtes de terrain à Iznik [depuis 2006] et je n’avais pas découvert une structure aussi magnifique. »

Le séisme de 740 aurait été la cause de la destruction de la basilique.

Les explorations sous-marines ont permis de retrouver des tombes contenant des pièces de monnaie datant des règnes des empereurs romains Valens et Valentinien II.

Les autorités locales ont exprimé leur enthousiasme. Le maire, Alinur Aktas, envisage même la création d’un musée archéologique sous-marin accessible aux touristes, autour de la basilique.

« En créant un musée archéologique sous-marin, nous créerons une première en Turquie et fournirons une zone d’observation historique d’un site vieux de plusieurs siècles. »

Après Israël, la Turquie est probablement le pays où l’on trouve le plus de vestiges archéologiques liés à la Bible et au christianisme. Ce territoire est un berceau de la foi chrétienne.

En 325, lors du Concile de Nicée, les théologiens des premiers siècles avait voulu réaffirmer la divinité de Jésus, alors mise en cause par l’arianisme.

« Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, Créateur de toutes choses visibles et invisibles. Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, engendré du Père, c’est-à-dire, de la substance du Père. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père ; par qui toutes choses ont été faites au ciel et en la terre. Qui, pour nous autres hommes et pour notre salut, est descendu des cieux, s’est incarné et s’est fait homme ; a souffert et est mort crucifié sur une croix, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra juger les vivants et les morts. Et au Saint-Esprit. »

La rédaction

Crédit Image : Flickr-CC / Paul