« Ils ont toujours insisté pour promouvoir le système de santé privé plutôt que le système de santé public. Et maintenant, les pauvres, les marginalisés et la classe moyenne meurent faute de traitement de base alors que la deuxième vague de pandémie frappe l’État. »
Une semaine après l’incendie de l’hôpital Vijay Vallabh de Bombay qui avait causé la mort de treize patients, un incendie s’est déclaré dans l’unité Covid de l’hôpital Patel Welfare, dans l’ouest de l’Inde. On déplore dix-huit victimes.
Seize patients atteints de Covid-19 et deux infirmières ont péri au cours de l’incendie. Pour l’évêque Jose Chittooparambil du diocèse de Rajkot, la deuxième vague de coronavirus qui frappe actuellement très sévèrement l’Inde « a révélé la situation horrible des installations médicales de l’État ». Il accuse le gouvernement d’avoir « abdiqué leurs responsabilités dans le développement d’un système de santé publique adéquat dans l’État ».
« Ils ont toujours insisté pour promouvoir le système de santé privé plutôt que le système de santé public. Et maintenant, les pauvres, les marginalisés et la classe moyenne meurent faute de traitement de base alors que la deuxième vague de pandémie frappe l’État. »
L’Inde peine à contenir l’actuelle vague de coronavirus. Vendredi, le pays a signalé 386 452 nouveaux cas positifs. Un « record mondial » selon l’Agence Reuters.
M.C.
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