« Ils n’ont que nous, et vous ! » : Au Liban, deux sœurs agissent pour leurs « vieillards », aidons-les !

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« Si on ne met pas nos mains avec vos mains, on n’arrive à rien. On n’arrive pas à aider les gens. On vous remercie tous. Ceux qui aident, c’est le moment d’aider ! »

Le Liban s’effondre dans ce qui est l’une des crises mondiales les plus sévères depuis le milieu du XIXe siècle. Mais sur place, alors que le gouvernement semble inactif, des hommes et des femmes agissent pour fournir au plus grand nombre les biens de première nécessité.

Un Verre d’Eau se mobilise pour changer le destin de 10 000 familles au Liban. Découvrez leur projet en cliquant ici

C’est le cas de deux sœurs, Caroline et Marie-Noëlle, qui ont fondé une association en 1999, la Aschrafieh Social Association. Depuis plus de 20 ans, aux côtés d’autres bénévoles, elles viennent en aide à ceux qu’elles appellent affectueusement les « vieillards ». Ces aînés, qui , comme le rappelle Caroline, ne sont pas soutenus par le gouvernement.

C’est ainsi que, dans leurs locaux, ou chez leurs « vieillards », les équipes de la Aschrafieh Social Association, distribuent des produits de première nécessité, de la nourriture, des kits d’hygiène, des soins et des médicaments, des vêtements, mais offrent aussi un soutien psychologique. Régulièrement, elles amènent ces aînés en visite touristique dans leur propre pays pour égayer leurs vies, leur permettre de rentrer chez eux .

Mais depuis l’explosion du 4 août, à Beyrouth, Caroline et Marie-Noëlle ont dû élargir leur plan d’action et, au-delà de leurs « vieillards », soutenir des familles entières. Aujourd’hui, c’est plus de 750 familles qui sont soutenues par l’association.

Quand le port de Beyrouth a été soufflé par l’explosion, la Aschrafieh Social Association a planté une tente, au plus près de la zone dévastée, au plus près des gens à secourir. Là, l’association est partie à la recherche de ceux qui ont subi « une chute inacceptable dans toutes les situations, psychique, financière, médicale », comme l’explique Marie-Noëlle. Des gens dont les vies ont été brisées par l’explosion, mais aussi brisées par « la honte » de ne pouvoir compter que sur la générosité des autres.

« Ils n’ont rien pour le moment », déplore Marie-Noëlle, « ils n’ont que nous, et vous ».

« Si on ne met pas nos mains avec vos mains, on n’arrive à rien. On n’arrive pas à aider les gens. On vous remercie tous. Ceux qui aident, c’est le moment d’aider ! »

Des membres de l’organisation Un Verre d’Eau se sont rendus sur place. Un engagement qui a touché le cœur de Caroline.

« Vous êtes les bienvenus au Liban. Il y a peu de gens qui ont pensé aux Libanais et qui pensent venir aider sur le terrain les Libanais. Je vais vous dire un grand merci pour votre voyage, ce long trajet que vous avez fait pour venir chez nous, pour aider ceux qui en ont besoin. »

Grâce à Un Verre d’Eau vous pouvez agir aux côtés de Caroline et Marie-Noëlle et tendre la main aux familles qu’elles soutiennent. Pour faire un don, il vous suffit de cliquer ici.

M.C.

Pour en savoir plus sur ce projet, lire également :

Avec Un Verre d’Eau, mobilisons-nous pour les Libanais !

Article initialement publié en novembre 2021. 


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