Godblessyoo : une application « bénissante » en préparation

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Entretien avec Sébastien Poncelet, chrétien de région parisienne de 39 ans, qui a eu l’idée de créer une application mobile pour bénir des personnes ou des événements, via les réseaux sociaux, par MMS ou email, à partir d’une photo, d’un texte avec option emojis ou d’un message instantané GIP (« Go in peace »).

Quel parcours personnel vous a conduit à cette innovation ?

Je suis actuellement chargé de communication dans un groupe lié aux télécoms, j’ai été  sound-designer pour la publicité, j’ai eu un groupe de rock qui a carrément bien marché, j’ai aussi évolué dans le milieu associatif au service des personnes âgées et des jeunes de quartier. Je suis un catholique qui prie depuis qu’il est petit. En mettant le Seigneur au centre de ma vie, je m’aperçois qu’Il m’aide beaucoup.

Je suis autodidacte et j’ai toujours prié pour tout ce que je voulais faire, pour montrer que quand on avait foi en quelque chose, et tout simplement la foi, on pouvait réussir à déplacer les montagnes. J’ai réalisé un petit film d’interview avec des jeunes en échec scolaire et familial. On l’a mis en DVD et, avec le CNES, la station spatiale et la Nasa, j’ai envoyé ce film dans l’espace et il a fait 16 000 fois le tour de la terre…

D’où vient cette idée de Godblessyoo ?

Nous vivons dans un monde d’ultra-connectés, mais aussi d’ultra-solitaires. En tant que chrétien, je voulais faire quelque chose qui rapproche les gens, et une application de mobile m’est apparue une façon assez logique. Quoi de mieux et de plus beau que de bénir les gens ? Je pense que les chrétiens n’ont pas d’application dédiée vraiment fédératrice et Godblessyoo est une occasion de rassembler, des catholiques, des protestants… C’est aussi un bon moyen d’information et de communication pour les « godblessRs » (utilisateurs), les marques, les associations, les artistes, les labels...

« On aimerait que la première version sorte en juillet prochain »

Mais Godblessyoo est une association à but caritatif et humanitaire…

A travers ce projet, il s’agit d’aider à financer des actions humanitaires liées à l’enfance. Nous sommes partis du principe que cette application est porteuse et peut rapporter de l’argent. Mais ce n’est pas pour nous enrichir personnellement….

Comment faites-vous face à l’investissement financier que demande une application ?

Une application coûte beaucoup d’argent, dans les 30 à 50 000 €. Mais on devrait arriver à s’en sortir. On fonctionne avec nos moyens personnels, ce qui est facilité par le fait qu’avec mon associé Teddy Leclerc, qui est dans le marketing, nous sommes de la partie. On a de la chance d’avoir des développeurs qui travaillent pour nous bénévolement.

Aujourd’hui où en est ce projet ?

L’association a été constituée il y a un an environ. Le site a été créé en une ou deux semaines.  On est actuellement dans la période de test de l’application. Elle sera disponible sur Google Play et Apple Store. On aimerait que la première version sorte en juillet prochain. Ce serait idéal. On va avoir besoin de personnes qui s’impliquent dans notre projet: des community managers et des développeurs. Ce projet a intéressé Xavier Niel (PDG d’Iliade, propriétaire de Free) qui l’a trouvé « super », on a donc organisé un rendez-vous avec les gens de son équipe « Online » qui gère son Data Center à Ivry. Ils sont convaincus que des millions de personnes vont être touchées dans le monde. Après, on devrait être hébergé chez « Online ».

Il y a clairement une connotation jeunes…

Effectivement. Notre public c’est surtout les 15-30 ans. Godblessyoo arrive à un moment où les jeunes ont envie d’avoir quelque chose qui leur ressemble.

Tous les détails sur le site 


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