« Mais il reste encore beaucoup à faire pour prévenir la traite des enfants. En collaboration avec nos partenaires, l’OIM entreprend des efforts majeurs pour sensibiliser à la question dans les domaines et secteurs préoccupants. »
Treize enfants survivants de la traite ont pu retourner le 15 mars dernier auprès de leurs familles en Côte d’Ivoire. En retour à la sécurité co-organisée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les autorités ghanéennes.
Abena Annobea Asare, chef du secrétariat de la traite des êtres humains du Genre, des Enfants et de la Protection sociale, a salué « cette journée où toutes les parties prenantes ont travaillé en équipe pour assurer le succès du retour ».
Ces garçons âgés de 9 à 19 ans avaient été amenés au Ghana sous le prétexte d’étudier le Coran, mais ont finalement été utilisés comme ouvriers agricoles. Certains étaient exploités depuis 10 ans, selon les autorités ghanéennes.
Abibatou Wane-Fall, chef de mission de l’OIM au Ghana, affirme que cette « mission de sauvetage des enfants ivoiriens et burkinabés est la preuve que les systèmes existants fonctionnent ». Un succès qu’il nuance au regard de ce qu’il reste à faire au niveau de la traite des enfants..
« Mais il reste encore beaucoup à faire pour prévenir la traite des enfants. En collaboration avec nos partenaires, l’OIM entreprend des efforts majeurs pour sensibiliser à la question dans les domaines et secteurs préoccupants. »
M.C.