Franklin Graham : "Il y a de la haine dans le monde [...]. Les gens doivent savoir que ce n’est pas le plan de Dieu."

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Le 7 octobre dernier, lors du festival de l’Espoir, Franklin Graham, le fils de l’évangéliste Billy Graham, a apporté “le message de la croix” devant 6 900 personnes rassemblées à Essen, en Allemagne. Lors d’une interview, il évoque son ministère auprès de la Billy Graham Evangelistic Association.

Evangelical focus rapporte un entretien avec Franklin Graham, réalisé par un journaliste allemand, lors du festival de l’Espoir le 7 octobre, à Essen, en Allemagne. Il a pu “proclamer le message de l’Evangile” et permettre à de nombreuses personnes de mettre “leur confiance en Jésus-Christ, en tant que Sauveur et Seigneur”.

"Dieu veut que nous nous aimions les uns les autres"

La Billy Graham Evangelistic Association (BGEA), a pour but de proclamer l'Evangile de Jésus-Christ, et d'inviter les croyants à “entretenir une relation avec Dieu par la foi en son Fils, Jésus-Christ”. Elle vise également à “aider les gens au moment où ils en ont besoin”.

Toutes leurs actions caritatives sont motivées par la volonté de rappeler aux personnes que “Dieu les aime” et que les guerres, les divisions et la pauvreté dans la société, ne viennent pas de Dieu. 

L’évangéliste a cité le passage de Matthieu 5 au verset 38 à 44 qui rappelle la manière dont les chrétiens devraient se comporter, en précisant que “Dieu veut que nous nous aimions les uns les autres”

“Faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent”. Matthieu 5.44, Louis Segond 

Franklin Graham va encore plus loin, en rappelant l’enseignement de Jésus sur les réactions que devraient avoir les chrétiens face aux oppressions, incitant à faire comme lui.

“Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre [...] Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui”. Matthieu 5.39-41, Louis Segond

“La richesse entraîne généralement la pauvreté spirituelle”

L’organisation caritative BGEA intervient autant dans des pays pauvres, que dans des pays riches. En Allemagne par exemple, lieu du festival, Franklin Graham avoue que c’est un “défi” de parler de Jésus. En effet, il estime que si une personne a tout ce qu’elle veut, alors "elle n’a pas besoin de Dieu, le matérialisme devenant son dieu”. 

Mais le matérialisme, rappelle le prédicateur, ne pourra jamais “remplir” un homme, ni même lui assurer la paix lorsqu’il sera “confronté à sa propre mortalité”. Dans les pays confrontés au matérialisme, Franklin Graham précise qu'il est important de témoigner aux personnes que "Dieu est réel".

"Je pense que les gens cherchent un sens et un but à la vie. C’est pourquoi nous sommes venus en Allemagne, pour dire aux gens comment ils peuvent avoir une relation avec Dieu, que Dieu est réel. Il est le créateur de ce monde, de cet univers. Et nous pouvons avoir une relation personnelle avec lui. C’est par la foi en son Fils, Jésus-Christ.”

"Chaque fois qu’il y a un problème moral, je pense qu’il est important de dire ce que Dieu a à dire."

Franklin Graham s'est exprimé sur plusieurs sujets de société dont l’avortement. Un sujet très clivant aux Etats-Unis qui suscite de nombreuses controverses.

Même si la majorité des pays occidentaux ont rendu l’avortement légal, le fils de Billy Graham, rappellent que les chrétiens considère cela comme “un meurtre”. Il estime qu’en tant que “chrétien” et “prédicateur”, il peut s’exprimer sur ces questions morales et conclue qu'il est " important de dire ce que Dieu a à dire" sur les divers sujets de société. 

Mélanie Boukorras 

Crédit image : Shutterstock / Anthony Correia

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