
Près de 3 000 amendements ont été déposés sur la proposition de loi pour « un droit à une fin de vie libre et choisie ». Un nombre d’amendements qui va de fait, empêcher son adoption jeudi prochain à l’Assemblée nationale.
La proposition de loi donnant « droit à une fin de vie libre et choisie » portée par le député Olivier Falorni (groupe Libertés et Territoires) a été adoptée la 1er avril par la Commission des Affaires sociales. Alors que le texte doit être examiné en séance publique à l’Assemblée nationale jeudi 8 avril, plusieurs députés du groupe LR semblent déterminés a empêcher son adoption en déposant plus de deux milles amendements.
Quelque 3.000 amendements ont été déposés sur la proposition de loi controversée créant un droit à l'#euthanasie pour les personnes souffrant d'une pathologie incurable, ce qui a de grandes chances d'empêcher son adoption jeudi par l'@AssembleeNat #AFP pic.twitter.com/3csZss8vea
— Agence France-Presse (@afpfr) April 3, 2021
En tout, près de trois milles amendements ont été déposés, si ils sont tous défendus dans l’hémicycle cela rendra de fait impossible l’adoption du texte, puisque tous les amendements ne pourront être débattus en une seule journée. Si Olivier Falorni dénonce ce qu’il considère comme une « obstruction indigne », d’autres comme l’évêque de Gap, Mgr Xavier Malle se réjouissent.
L’évêque a encouragé sur Twitter ces députés qu’il estime « courageux » et qui selon lui « luttent contre l’idéologie de mort ».
Encouragements à ces courageux députés, qui luttent contre l'idéologie de mort. Non à #Euthanasie, OUI aux #SoinsPalliatifs. Et les deux sont incompatibles. https://t.co/ikEwTifzB5
— Mgr Xavier MALLE (@MgrXavierMALLE) April 3, 2021
Camille Westphal Perrier