Être une femme au Moyen-Orient en 2017

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Imaginez que votre vie entière soit limitée à ce que les membres de votre famille choisissent pour vous… Se voir refuser l’éducation, une carrière, le choix d’un partenaire, ou même la liberté de mouvement...

À certains égards, la situation des femmes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) s’est améliorée ces dernières années. L’accès à l’éducation des filles a augmenté, tout comme la représentation politique des femmes dans certains pays. Mais dans de nombreux endroits, la situation reste désastreuse. Les femmes peuvent faire face à la fois aux violences sexuelles et à l’absence de droits et de libertés. Les conflits qui ont dévasté certaines régions n’ont fait qu’aggraver cette situation.

  • Menacées par la violence
    De nombreux pays de la région MENA ne disposent pas de lois contre les violences domestiques. Les femmes qui agissent contre la volonté de leur famille peuvent être attaquées ou même tuées par des membres masculins de leur famille dans le cadre des “crimes d’honneur”. Dans certains pays, les agressions sexuelles et le harcèlement sont monnaie courante.
  • Privées de droits et de libertés
    Dans de nombreuses familles de la région MENA, en fonction du pays et de la communauté, les femmes ont très peu de contrôle sur leur propre vie. Beaucoup de femmes sont forcées de se marier contre leur gré, certaines alors qu’elles ne sont encore que des enfants. Dans cette région du monde, une fille sur cinq est mariée avant l’âge de 18 ans. au Yémen, on parle même d’un tiers. Les restrictions des hommes ou leurs responsabilités familiales empêchent les femmes de chercher du travail. Et même quand elles sont libres de travailler, elles font face à la discrimination sur leur lieu de travail. En Iran, des restrictions concernent également la tenue vestimentaire et le comportement en public.
  • Victimes de conflits
    La violence qui a englouti la Syrie, l’Irak, la Libye et le Yémen a brisé la vie des femmes. Dans certains cas, elle a inversé des années de progrès. Plus de 70 % des réfugiés syriens sont des femmes ou des enfants, très vulnérables aux violences. Une enquête auprès des réfugiés palestiniens en Jordanie indique que 44% des femmes sont battues par leurs maris. Dans les camps de réfugiés, de nombreuses familles marient leurs filles très jeunes, pensant ainsi les protéger des violences sexuelles.
  • Mises sous tutelle en Arabie-Saoudite
    En Arabie Saoudite, chaque femme doit avoir un tuteur de sexe masculin, généralement son père ou son mari. Elles doivent demander l’autorisation pour voyager, se marier et parfois même travailler, se soigner, ou faire des démarches bancaires, de propriété ou administratives.
  • Soumises à l’esclavage sexuel de Daech
    Depuis l’été 2014, Daech a dévasté des territoires entiers en Irak. Plus tard, il a établi le siège de son “califat” à Raqqa, en Syrie. Des milliers de femmes et les filles de la minorité Yazidi ont été enlevées, et beaucoup sont devenues des esclaves sexuelles.
  • Victimes de Mutilations Génitales Féminines (MGF)
    Au Soudan, et dans plusieurs autres pays de la région MENA, les femmes font face à la l’horreur des mutilations génitales féminines (MGF). 87% des femmes soudanaises sont subissent une MGF entre 15 et 49 ans.

Pour atteindre ces femmes isolées et souvent analphabètes, la télévision par satellite SAT-7 est un extraordinaire moyen. Les programmes de SAT-7 apportent le message de l’amour de Dieu pour ces femmes qui souffrent et qui ont désespérément besoin d’entendre l’Evangile, mais aussi d’entendre d’autres femmes s’exprimer sur les difficultés qu’elles rencontrent au quotidien.

La rédaction

Source : Sat7

Crédit Image : World Bank Photo Collection


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