Esperanto : Le nouvel album de Vincent Niclo avec des prêtres orthodoxes

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Après avoir été subjugué par la pureté et l’alchimie d’un choeur de prêtres orthodoxes entendu un soir à la télévision, Vincent Niclo décide qu’il souhaite chanter avec eux. 

Le célèbre chanteur Vincent Niclo qui ne compte plus ses disques d’or et de platine, vient de sortir un nouvel album intitulé « Esperanto », vendredi 27 novembre.

Un projet en collaboration avec un choeur atypique qui rassemble cinq hommes, tous membres de la communauté orthodoxe de Saint-Geneviève : Pierre, Denis, Irénée, Vladimir et Arthur. Aucun d’entre eux n’est artiste professionnel, mais ils ont tous une appétence particulière pour la musique au coeur de leur engagement spirituel. C’est à force de s’exercer ensemble au cours des vêpres et des liturgies quotidiennes, qu’ils ont atteint cette extraordinaire harmonie vocale qui les distingue.

Interrogés par InfoChrétienne, Vincent Niclo et un des membres du choeur, Irénée, reviennent pour nous sur cette aventure hors du commun.

L’histoire commence en 2019 alors que les prêtres orthodoxes sont repérés par The Voice après avoir posté une vidéo sur Facebook.

« Tout a commencé avec notre passage à l’émission The Voice où nous nous sommes retrouvé complètement par hasard. En 2019, nous avons posté une vidéo sur Facebook qui a été repéré par The Voice. À l’issue de quoi on nous a proposé d’interpréter le chant  ‘Oh mon âme’ lors de l’émission. C’est là que Vincent nous a repéré et nous a proposé d’enregistrer un album avec lui. »

Vincent Niclo qui écoute l’émission en fond sonore ce soir là, va être de son propre aveu « subjugué » par les voix qu’il entend et par le mélange d’assurance et de candeur qu’ils dégagent. Bien décidé à travailler avec eux, il part à leur recherche.

Il retrouve leur trace au séminaire russe d’Épinay-sous-Sénart où il assiste à une liturgie dominicale. Ce jour-là, les cinq hommes interprètent un chant en slavon qui va fasciner Vincent Niclo et qui sera au coeur du projet. Le chanteur nous confie qu’il s’agit probablement du morceau qu’il apprécie le plus dans tout ce qu’il a fait jusqu’à présent, une « expérience transcendante ».

Car face à l’enthousiasme du célèbre chanteur, le choeur de prêtres accepte de rejoindre l’aventure avec la simplicité évangélique qui les caractérise.

« Ce qui était important pour nous, c’était le témoignage de notre existence et de ce que nous faisions. Puis Vincent est venu nous rencontrer, il était très enthousiaste. Ce qu’il nous a proposé c’est de changer de répertoire et de chanter de la musique contemporaine populaire du répertoire français. Ce n’était pas évident pour nous mais nous nous sommes lancé parce que certes notre première vocation du ministère de l’évangile était la plus importante, nous pensons que c’était l’occasion de toucher un public plus large. »

La musique, une langue commune à six voix

Ce qui les rassemble, c’est cet amour de la musique, un langage commun à six voix. D’où le titre de l’album, « Esperanto », en référence à cette langue inventée pour que des peuples puissent communiquer entre eux « sans barrières, ni frontières », finalement comme dans la musique. Car Vincent Niclo est formel il ne s’agit pas de cinq voix plus une, mais bien « de chanter à l’unisson ». Comme nous l’explique Irénée, toute l’originalité du projet tient dans cette « harmonie entre deux mondes musicaux assez distincts ».

Le résultat est un album qui navigue du pop opéra à de grandes chansons du répertoire populaire, sans oublier ce fameux titre interprété en slavon.

Si les six chanteurs évoquent rarement leur foi directement durant leurs séances de chant, c’est dans leur travail qu’elle se manifeste. Pour Vincent Niclo qui nous confie « avoir la foi », c’est « fascinant » de découvrir la vie de ces cinq hommes qui évoluent « en autarcie, entre leur amour pour Dieu et la musique ».

C.P


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