En prison, un mafieux donne « un ultimatum et Dieu » et voici ce qu’il se passe

« Je connaissais Dieu sans le connaître vraiment. J’ai donné un ultimatum à Dieu. J’ai dit : ‘Envoie quelqu’un pour me tuer, ou change-moi’. »

Robert Borelli est un ancien membre de la mafia, la Gambino Crime Family. Désormais devenu un fervent chrétien, il rend témoignage de sa foi. Son histoire est partagée par Faithwire.

Quand il est né à Brooklyn, en 1954, la mafia dominait son quartier. Dès son enfance, il les admire.

« J’ai été attiré par ça dès mon plus jeune âge. Alors, j’ai commencé à faire de petites choses pour eux. (...) Ils sont en quelque sorte devenus ma famille, même à un âge précoce. »

Le mafieux n’a que 20 ans quand il est arrêté pour la première fois, pour double homicide et possession d’armes. Puis, il commence à vendre et à consommer de la drogue. Il devient papa, mais, sous l’emprise du crack, il est séparé de sa fille.

L’homme finit à Rikers Island, île située à New-York qui abrite une prison. Là, il se dit brisé. Robert décide alors de crier à Dieu.

« Je connaissais Dieu sans le connaître vraiment. J’ai donné un ultimatum à Dieu. J’ai dit : ‘Envoie quelqu’un pour me tuer, ou change-moi’. »

Robert est alors submergé par une vive émotion.

« Je pleurais comme un petit bébé. Cela m’a brisé le cœur, juste brisé mon cœur en morceaux. »

C’est à ce moment-la que le gouvernement lui propose de coopérer avec eux et de participer au programme de protection des témoins. Une offre que l’ancien mafieux.

« Je pouvais voir Dieu bouger à partir de ce moment-là... Dieu honorait le désir de mon cœur d’apprendre à mieux connaître Jésus. »

Séparé de sa famille et de ses proches, il recommence une nouvelle vie. Là, sa foi grandit.

« Quand j’ai avoué… je crois que [Dieu] est venu en moi et m’a donné un nouveau départ avec lui. »

Robert finit par quitter le programme de protection des témoins. Il se marie et retrouve sa fille. Aujourd’hui encore, il est reconnaissant à Dieu d’avoir entendu son cri en prison.

« Je suis tellement reconnaissant que Dieu ait honoré le cri de mon cœur dans cette cellule de prison. Et il a reconstitué ces morceaux de mon cœur brisé. »

M.C.