En ce lundi de Pâques, souvenez-vous des chrétiens qui portent la croix de la persécution

Égypte, Nigéria, Irak, Pakistan, Éthiopie... Dans de nombreux pays, se réunir dimanche pour célébrer la résurrection de Jésus, fut un acte courageux. En se rendant à l’église dimanche de Pâques, des milliers de chrétiens ont tout simplement fait le choix de risquer leurs vies.

En Égypte, l’émotion était bien évidemment toujours vive. Mais les explosions du dimanche des rameaux, qui ont légitimement attiré l’attention des médias du monde entier, ne sont que la partie visible de la persécution que subissent les chrétiens coptes d’Égypte. Et les chrétiens d’Égypte ne sont pas les seuls à souffrir de la persécution à travers le monde.

Au Nigeria, le week-end de Pâques a marqué le troisième anniversaire de l’enlèvement des filles de l’école de Chibok par le groupe armé, Boko Haram. Après le drame, la campagne « Bring Back our Girls » avait mobilisé l’opinion et le sort des « Filles de Chibok » avait été relayé dans le monde entier. Il s’est désormais écoulé trois ans depuis la tragédie, et près de deux cents jeunes filles innocentes sont toujours portées disparues. Un père décrit l’angoisse de l’attente dans les larmes :

« Parfois je me sens bien, quand je suis avec ma famille ou mon église. Mais quand je suis seul, tout revient... Elle me manque, elle me manque. »

Au Moyen-Orient, des centaines de milliers de chrétiens irakiens sont toujours déplacées après avoir été forcés à fuir leurs maisons quand Daech a envahi leurs villages de la plaine de Ninive. La plupart ont, cette année encore, fêté Pâques dans les camps de réfugiés. Parmi eux, Christina a donné la vie à son bébé seule, sur le chemin de l’exil. Elle ne parvenait pas à le nourrir. La petite fille est passée près de la mort à plusieurs reprises, mais a miraculeusement survécu à cet éprouvant voyage.

À Lahore, au Pakistan, des militaires ont dû se poster aux abords des églises pour protéger les chrétiens réunis pour le dimanche de Pâques.

Selon Kristin Wright, directrice du plaidoyer d’Open Doors US, ce que les chrétiens demandent souvent de ne pas être oublier.

« Ne nous oubliez pas. »

Ils demandent la prière, et disent se sentir soutenus par nos prières. Un prêtre irakien, réfugié à Erbil, lui confiait un jour :

« Nous pouvons sentir les prières des gens du monde entier. »

Le niveau de persécution vécu par des centaines de milliers de croyants dans le monde mérite notre mobilisation, notre intérêt et nos prières.

Mobilisons-nous pour les chrétiens persécutés
Partageons
Prions

H.L.

Source : Christian Post