En Arizona, on ne pourra bientôt plus laisser mourir les bébés nés vivants après un avortement

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Le gouverneur de l’Arizona, Doug Ducey a signé un nouveau projet de loi vendredi 31 mars dernier, visant à protéger les bébés nés vivants après un avortement.

Le projet de loi adopté la semaine dernière faisait écho aux déclarations d’un médecin haut responsable du planning familial, selon lesquelles le sort des bébés nés vivants lors d’un avortement dépend des personnes présentes dans la salle. Certaines prodiguent les premiers soins et les conduisent à l’hôpital, mais d’autres les laissent mourir sans aucun soin palliatif.

Mais le Arizona Capitol Times a révélé que le Gouverneur Ducey avait validé un nouveau projet de loi, exigeant que le personnel assure les soins médicaux adaptés à tous les bébés nés vivants à la suite de l’échec d’un avortement. La loi entrera en application dès l’été prochain.

Suite à un avortement, l’enfant sera déclaré vivant s’il respire, si son coeur bat, s’il y a une pulsation du cordon ombilical et si l’on observe un mouvement volontaires des muscles.

Les médecins et personnels soignants des services de santé de l’Arizona devront prendre en charge tous les bébés nés vivants, prévoir des équipements d’urgence néonatale et du personnel formé aux soins des prématurés au sein même de leurs locaux, pour tout avortement pratiqué après 20 semaines de grossesse.

La loi prévoit également le cas où la mort du bébé est “imminente”, et où un traitement ne ferait que prolonger ses souffrances avant la mort. Le médecin serait alors dans l’obligation d’apporter des soins palliatifs au bébé, afin de soulager ses douleurs et de permettre à la mère de le tenir si elle en fait la demande.

La rédaction


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