Emmanuel Macron poursuit sa médiation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

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Lors d’une visioconférence qui a eu lieu ce vendredi, Emmanuel Macron s’est entretenu avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliev pour tenter une médiation entre les deux pays. Un conflit qui remet en lumière le sort des chrétiens d’Orient, l’Arménie étant très majoritairement chrétienne. 

Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu vendredi avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliev, dans une nouvelle tentative de médiation pour pacifier les relations entre les deux pays du Caucase.

La visioconférence de vendredi, à laquelle participait également le président du Conseil européen Charles Michel, « s’inscrit dans la démarche de médiation du président de la République, en coordination avec le président du Conseil européen, afin d’encourager le dialogue et permettre la mise en œuvre conjointe de mesures humanitaires et de retour de la confiance », indique le palais présidentiel de l’Élysée.

Cette initiative survient en parallèle des actuels efforts du président français pour jouer un rôle de médiateur dans le conflit entre Russie et Ukraine.

Le président Macron avait déjà rencontré ensemble les dirigeants arménien et azerbaïdjanais le 15 décembre à Bruxelles, en marge du Sommet du Partenariat oriental.

Des heurts armés meurtriers ont lieu régulièrement à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan malgré l’instauration en novembre 2020 d’un cessez-le-feu, négocié par la Russie de Vladimir Poutine, qui a mis fin à la guerre de six semaines pour le contrôle de la région du Nagorny-Karabakh (6.500 morts).

Un conflit que les efforts de médiation des Européens, en particulier d’Angela Merkel et Emmanuel Macron, n’avaient pas réussi à stopper. Défaite, l’Arménie a été contrainte de céder plusieurs régions azerbaïdjanaises qu’elle contrôlait autour de cette région séparatiste.

Face à l’Azerbaïdjan musulman, soutenu par la Turquie, la situation de l’Arménie, très majoritairement chrétienne, et plus généralement le sort des chrétiens d’Orient se sont invités dans la campagne présidentielle, le sujet ayant été saisi par la droite et l’extrême droite comme un cheval de bataille.

Emmanuel Macron s’est également emparé du sujet récemment en annonçant le 1er février le doublement des fonds destinés à soutenir les écoles chrétiennes au Moyen-Orient, en recevant des défenseurs des chrétiens d’Orient, minorités menacées par les conflits et les attaques jihadistes dans la région.

La rédaction (avec l’AFP)


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