Membres de la communauté clandestine, 10 prêtres chinois ont été soumis au « guanzhi » sans inculpation.
Asia News révèle que depuis le début de l’année, au moins 10 prêtres de l’église souterraine chinoise ont disparu. Les derniers l’ont été les 29 et 30 avril derniers. Les familles des prêtres enlevés se sont tournées vers la police locale, sans succès.
L’agence de presse de l’Institut Pontifical pour les Missions Étrangères met en cause la police chinoise et explique que les prêtres sont contraints au « guanzhi », une restriction des mouvements et des activités, mais aussi une participation forcée à des sessions politiques dans le but de les contraindre à rejoindre l’Église officielle, et ce sans inculpation.
Le « guanzhi » peut durer jusqu’à 3 ans. Par le passé, des prêtres ont été retrouvés morts ou mourants à l’issue de cette période. D’autres prêtres craignent de subir le même sort.
Depuis la signature de l’accord sino-vatican, les prêtres de la communauté clandestine sont poussés à rejoindre l’Eglise officielle.
M.C.