Depuis quelques semaines, les essais effectués par Pyong-Yang dans le cadre de son programme balistique ont ébranlé les relations internationales. Lundi 6 mars quatre missiles balistiques ont été lancés, et trois sont tombés dans la zone économique exclusive en mer du Japon.
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Pour les Etats-Unis, ces tirs relèvent d’un entraînement, qui permettrait de frapper les bases américaines situées au Japon, le cas échéant. Alors que la Chine appelle à l’apaisement, le conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni le 7 mars 2017. C’est dans ce contexte tendu que ce même jour, la Coalition Internationale pour l’arrêt des crimes contre l’humanité en Corée du Nord (ICNK), une alliance de différents groupes de défense des droits de l’homme dans le monde, dont Christian Solidarity Worldwide (CSW), a annoncé son support aux 2 rapports des Nations Unies, appelant la communauté internationale à considérer la Corée du Nord coupable de crime contre l’humanité.
Un groupe d’experts indépendants avait été mandaté un an auparavant par le Haut Commissaire aux Nations Unies, pour enquêter sur les « crimes sérieux » qui sont perpétrés en Corée du Nord, et qui vont à l’encontre du droit international. Phil Robertson s’exprime ainsi :
“Le gouvernement nord-coréen et ses leaders devraient faire face à la justice pour les ‘crimes contre l’humanité’, qui se déroulent aujourd’hui encore. Nous pressons le conseil des droits de l’homme des Nations-Unies de répondre positivement à l’appel des rapporteurs spéciaux, qui recommande qu’un groupe d’experts indépendants soient mobilisés sans attendre.”
Dans un autre rapport, le nouveau rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme, Tomas Ojea Quintana, a souligné que “les allégations de crimes contre l’humanité, exigent que les auteurs soient tenus responsables”.
La Corée du Nord est le pays où les chrétiens sont le plus exposés à la persécution. Dans cet état totalitaire, le seul culte autorisé est le culte au leader de la nation, Kim Jong-Un. Les bibles sont interdites dans le pays.
75 % des Nord-Coréens persécutés par le régime ne survivraient pas aux violences et privations.
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H.L.