Pour la troisième année consécutive, des représentants du Synode Fédéral Belge, du Réseau évangélique Suisse et du CNEF se sont retrouvés à Paris pour passer deux jours ensemble.
Du mardi 28 janvier au mercredi 29, les présidents et directeurs des faîtières évangéliques francophones de Suisse, France et Blegique se sont rassemblés à Paris dans le 14e arrondissement pour travailler et réfléchir ensemble.
L'occasion de renforcer la communion fraternelle, de prier, mais aussi d'aborder les enjeux respectifs de ces différentes structures qui font face à des enjeux similaires. Des enjeux tels que la diversité des ministères au service des Églises, la mission commune que Dieu donne à son Église ou encore la parole publique des institutions protestantes évangéliques.
Une crise du modèle pastoral ?
Pour la question des ministères on peut évoquer le lancement à venir du CNEF Lab. Un espace de réflexion créé à la demande des membres de l'organisation française pour réfléchir sur l'évolution des ministères en France et notamment la "crise des vocations" qui s'observe chez les jeunes. Tout l'enjeu de cette initiative est de repenser les ministères dont l'église à besoin. L'idée étant qu'il n'y a pas tant une crise de vocation qu'une crise du modèle pastoral tel qu'on le connaît aujourd'hui.
Une initiative similaire a été lancée par le Réseau évangélique Suisse en collaboration avec Het-Pro (Haute Ecole de Théologie). Intitulée Pasteur 2.0, elle est présentée comme "un jalon pour réfléchir à l’avenir des ministères de l’Église en proposant une approche par compétences".
L'organisation estime en effet qu'un "lien avec les églises sur le suivi de la vocation est absolument nécessaire pour que le chemin de découverte de vocation, de formation et de mise en place ne soit pas vécu en silo, mais en synergie".
Un désir d'unité entre évangéliques francophones
"Nous avons une mission commune pour cette partie francophone de l'Europe", nous a confiés Romain Choisnet, directeur de la communication du CNEF. "Il y a des choses qu'on peut faire en commun alors autant qu'il y ait du lien entre nos trois structures", a-t-il ajouté.
La richesse des échanges a été vécue comme une source d'encouragement et d'inspiration pour chaque acteur ce qui confirme l'utilité de cette rencontre.
La date est prise pour 2026 ! Une quatrième rencontre qui aura lieu cette fois en Belgique.
Camille Westphal Perrier