Une inscription grecque dédiée au « Christ né de Marie » a été découverte lors de fouilles menées par l’Israel Antiquities Authority (l’Autorité israélienne des antiquités), dans le village d’et-Taiyiba situé dans la vallée de Jezreel en Israël.
Gravée dans la pierre, l’inscription provient du cadre d’une porte d’entrée de ce qui semble être une église datant de la période byzantine de la fin du Ve siècle de notre ère rapporte un journal israélien.
1,500-year-old ‘Christ, born of Mary’ inscription found: Engraved in stone, the Greek inscription is part of a lintel originally set in the frame of a church entrance in Israel’s Jezreel Valley. The post 1,500-year-old ‘Christ, born of Mary’… https://t.co/4v9FpRoKnA ISRAELITY pic.twitter.com/0RpJic0hZe
— Jewish Community (@JComm_NewsFeeds) January 20, 2021
L’inscription vieille de 1500 ans évoque « Christ, né de Marie » :
« Christ, né de Marie. Cette œuvre du très pieux et très croyant évêque Théodosius et du misérable Thomas a été construite à partir de la fondation... Quiconque entre doit prier pour eux. »
D’après le Dr. Leah Di-Segni, chercheuse à l’Institut d’archéologie de l’Université hébraïque de Jérusalem, l’expression « Christ né de Marie » était utilisée par les chrétiens de l’époque pour se protéger du « mauvais œil ». Il s’agit d’une ancienne malédiction originaire de Grèce et de Rome dont de nombreuses cultures pensent qu’elle peut causer des malheurs.
Une inscription qui sert « à bénir » les personnes qui passent la porte affirme-t-elle. Elle ajoute qu’il s’agit donc d’une église et non d’un monastère.
« L’inscription salue ceux qui entrent et les bénit. Il est donc clair que le bâtiment est une église, et non un monastère : Les églises saluent les croyants à leur entrée, alors que les monastères ont tendance à ne pas le faire. »
Théodose, que le texte désigne comme le fondateur du bâtiment, a été l’un des premiers évêques chrétiens. Il a été l’archevêque régional, à savoir l’autorité religieuse suprême de la métropole de Bet She’an, à laquelle appartenait et-Taiyiba.
Cette découverte est la première preuve « de l’existence de l’église byzantine dans le village d’et-Taiyiba » a déclaré Walid Atrash de l’Israel Antiquities Authority, elle atteste de la présence des chrétiens dans cette région.
« C’est la première preuve de l’existence de l’église byzantine dans le village d’et-Taiyiba et cela s’ajoute à d’autres découvertes attestant des activités des chrétiens qui vivaient dans la région. »
Camille Westphal Perrier