Derrière l’apparente ouverture de la Chine à la foi chrétienne, se cache une répression qui s’intensifie

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Plus tôt ce mois-ci, une délégation du Conseil oecuménique des Eglises a effectué une visite « historique » en Chine. Les membres du Conseil ont pu visiter des églises et ont célébré la nouvelle selon laquelle, la Chine accueillera bientôt plus de chrétiens que toute autre nation sur terre. Et c’est vrai. Mais derrière ces données se cache une répression redoutable.

Le secrétaire général du Conseil a exprimé sa stupéfaction après avoir visité les églises approuvées par le gouvernement qui lui ont été montrées. Les citoyens chinois de tout âges y sont les bienvenus. Lors de cette visite, des représentants des dénominations contrôlées par l’État, le Conseil chrétien chinois et d’un Mouvement patriotique étaient présents.

Christian HeadLines relève toutefois l’absence notable de représentants du mouvement florissant d’églises de maisons en Chine, qui selon certaines estimations, représenteraient 80% des chrétiens chinois.

Les églises officielles ne réuniraient en effet qu’un faible pourcentage des chrétiens chinois, et le gouvernement mène une lutte juridique acharnée contre les églises non officielles.

C’est ainsi que l’église du chandelier, dans la province de Shanxi, a récemment été détruite à la dynamite. L’impressionnante vidéo avait largement été relayée sur les réseaux sociaux. En 2009, cette église et leurs dirigeants avaient déjà été la cible des autorités. Les pasteurs avaient été placés en détention et des bibles avaient été confisquées.

En septembre, la Chine a adopté de nouvelles réglementations religieuses ayant pour objectif de lutter contre «l’extrémisme».

On se souvient également de la campagne d’arrachage des croix, de l’interdiction qu’ont les parents de conduire leurs enfants à l’église, ainsi que du récent remplacement d’objets chrétiens dans les maisons de certaines régions chinoises par des portraits du Président Xi Jinping.

Il y a quelques jours les autorités ont menacé plusieurs avocats chrétiens chinois d’examiner leur droit d’exercer. Ils les estiment coupables d’assurer la défense d’autres chrétiens, arrêtés sur des accusations jugées « sectaires et forgées de toutes pièces ».

Selon le New York Times, ces faits « reflètent la crainte de longue date du Parti communiste, que le christianisme considéré comme une philosophie occidentale, soit une menace pour l’autorité du parti ».

Cette nouvelle persécution nous ramène à une époque plus brutale et annonce des temps difficiles pour nos millions de frères et sœurs qui aurait l’audace de contester la prévalence du Parti Communiste sur leur foi en Jésus.

H.L.


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