Le pasteur Cung Biak Hum a été abattu par des soldats alors qu’il allait éteindre l’incendie d’une maison touchée par les bombardements.
L’intensification des affrontements se poursuit dans l’État de Chin, à majorité chrétienne, au Myanmar. Le 18 septembre, le pasteur baptiste Cung Biak Hum a été abattu par des soldats alors qu’il allait éteindre l’incendie d’une maison touchée par les bombardements.
Au cours de ces affrontements, qui opposent l’armée birmane aux forces de défense locales, dix-neuf maisons ont été détruites par des tirs d’artillerie.
Pour Tom Andrews, rapporteur spécial des Nations-Unies, « le meurtre d’un pasteur baptiste et le bombardement de maisons à Thantlang, dans l’État de Chin, sont les derniers exemples de l’enfer vivant livré quotidiennement par les forces de la junte contre le peuple du Myanmar ». « Le monde doit faire plus attention », poursuit-il, « plus important encore, le monde doit agir ».
The murder of a Baptist minister and bombing of homes in Thantlang, Chin State are the latest examples of the living hell being delivered daily by junta forces against the people of Myanmar. The world needs to pay closer attention. More importantly, the world needs to act. https://t.co/iqGNeHSN2W
— UN Special Rapporteur Tom Andrews (@RapporteurUn) September 18, 2021
Le doigt du pasteur aurait également été coupé, son alliance aurait été volée. Pour la Chin Baptist Convention, condamne des actes « choquants et horribles ».
« L’attaque militaire contre les églises, l’occupation des églises et la destruction des biens de l’église et le bombardement des maisons des civils est une insulte à la religion et aux croyants. »
M.C.
Crédit image : R. Bociaga / Shutterstock.com
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