Découvrez la bouleversante histoire de Bellal, petit garçon du Bangladesh qui peut maintenant aller à l’école

Hope 360 ça vous parle ? Quel est le lien entre cette course solidaire et le projet Banglakids ? En 2021, plus d’une cinquantaine de Hopeurs ont relevé des défis sportifs dans le but de lever des fonds pour le projet Banglakids. Quelques mois plus tard, voici des nouvelles du projet et le témoignage de Bellal, un enfant qui ne pouvait pas aller à l’école mais peut maintenant y accéder. Il veut devenir médecin pour aider sa famille et sa communauté.

Connaissez-vous l’arabe ? Pas moi, et Bellal non plus - sauf que son nom signifie « rafraîchissant ». Il a deux sœurs - Jasmin (14 ans) et Selina (6 ans). Leur père est mort il y a deux ans. La maman de Bellal travaillait dans une usine de textile avant de tomber enceinte et de devoir rester à la maison.

Maintenant, seule sa sœur aînée, Jasmin, travaille dans l’usine, où elle gagne l’équivalent de 70 euros par mois. Leur loyer s’élève à 60 euros. Bellal aide sa famille en se rendant au marché avec son meilleur ami, son voisin Arif, et en ramassant chaque soir de la nourriture dans les détritus jetés. Ce jeune enfant est le seul membre de sa famille à aller à l’école. Au Bangladesh, il est nécessaire de suivre une préparation d’un an avant d’entrer en première classe, mais la famille de Bellal ne pouvait pas se permettre de payer la dépense supplémentaire pour l’y envoyer.

Bellal est très heureux de pouvoir maintenant aller à l’école. Il dit que le bengali est sa matière préférée, et l’employé du centre révèle qu’il sait très bien dessiner. De plus, grâce à sa présence au centre Chalantika, il a appris à respecter les règles d’hygiène de base qu’il enseigne à sa famille. Bien qu’il n’ait que sept ans, il a une idée précise de sa future carrière : il veut être médecin et aider non seulement sa famille mais aussi toute la communauté.

Mme Shahanaz, une voisine de la famille, déclare :

« Comme Bellal n’a pas de père, sa famille a besoin de soutien. Ils ont un revenu très faible et la nourriture circule. S’il vous plaît, aidez Bellal à poursuivre et à terminer son éducation afin qu’il puisse un jour se tenir debout tout seul. »

C’est exactement ce à quoi aspire le centre Chalantika : donner aux enfants la possibilité d’influencer leur avenir. Bellal rêve de devenir médecin et d’être à la hauteur de son nom, et ainsi devenir une aide pour les personnes qui ont besoin d’être « remises sur pied ». En continuant de soutenir un projet comme Chalantika au Bangladesh, vous créez un pont entre un rêve et la réalité ; non seulement dans la vie de Bellal mais aussi dans celle de quatre-vingts autres enfants et de leurs parents qui l’entourent.

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André Isidio de Melo, directeur ADRA FRance

Source : ADRA Bangladesh

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