Dans la tourmente après ses déclarations « choc », Liam Neeson révèle avoir demandé de l’aide à un prêtre pour sortir de la violence

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En pleine tournée promotionnelle pour son prochain film « Sang Froid », l’acteur Liam Neeson a souhaité illustrer le désir de vengeance qui anime parfois l’être humain, en partageant une histoire personnelle. Il ne s’attendait sans doute pas à de telles conséquences.

Interrogé par The Independent à l’occasion de la sortie de son nouveau film, Liam Neeson a raconté avoir eu des pensées de meurtre il y a 40 ans, après que l’une de ses amies aient été violée par un homme noir. Plus que des pensées d’ailleurs, puisqu’une idée folle s’est concrétisée en action. Et pendant quelques jours, Liam est sorti dans la rue armé d’un gourdin pour en découdre avec n’importe lequel des hommes noirs qu’il rencontrerait.

Il est revenu à la raison avant d’avoir eu l’occasion de faire du mal à quelqu’un, mais des décennies après les faits, cette déclaration semble déjà lui coûter cher.

Tout de suite après avoir raconté cela à la journaliste, l’acteur semble regretter ses révélations.

« Il m’a fallu une semaine, une semaine et demi pour surmonter ça. Je me disais ‘qu’est-ce qui te prend ? C’était horrible, horrible, quand j’y repense. Je ne l’avais jamais raconté. Et je le dis à une journaliste. Dieu me protège. »

Et en effet, ce récit a fait l’effet d’une bombe dans les médias. Invité hier de l’émission Good Morning America, Liam Neeson a souhaité préciser qu’il n’était « pas raciste », qu’il avait agi dans un moment de tourment avant de se ressaisir et de demander de l’aide, notamment à un prêtre.

« Je suis allé délibérément dans le quartier noir de ma ville, afin de me confronter à quelqu’un. Pour que je puisse libérer ma violence physique. J’y suis allé quatre ou cinq fois. Jusqu’à ce que je me reprenne. Ça m’a choqué (…) Je suis ensuite allé demander de l’aide. Je suis allé voir le prêtre... »

L’homme qui a grandi en Irlande du Nord pendant la guerre civile connaît la violence, et sait que l’engrenage peut-être catastrophique. Car « la vengeance la plus juste devient parfois la source des plus grands maux », écrivait Diderot.

« Je comprends ce besoin de vengeance. Mais il conduit juste à davantage de vengeance, davantage de meurtres, et l’Irlande du Nord en est le parfait exemple. »

H.L.


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