L’horreur s’est une fois de plus invitée à Madagascar. L’île vient de subir les assauts du cyclone tropical Ava. L’heure est au bilan. Il est tragique.
Jeudi 4 janvier, au matin, Ava arrive sur l’île. Il n’est alors qu’une forte tempête tropicale. Les vents, qui soufflent en moyenne à 105 km/h avec des rafales à 140 km/h, sont accompagnés de fortes pluies. D’ores et déjà le réseau de communication est interrompu et l’électricité est coupée.
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Le lendemain, à 3 heures du matin, Ava devient un cyclone tropical. Des rafales allant jusqu’à 205 km/h se déchaînent sur l’île. La progression lente (10 km/h) et en dent de scie ne fait qu’accroître l’ampleur des dégâts. La population ne peut que subir pendant de trop longues heures les vents violents et les pluies diluviennes. Les autorités réclament des vivres, des tentes et du matériel de protection.
Samedi 6 janvier, Ava s’affaiblit en dépression tropicale mais le danger reste omniprésent. Les rivières et les fleuves sont en crues. Il faut désormais faire face à la montée des eaux et au risque de glissement de terrain et d’éboulements.
Lundi 8, même si les pluies vont perdurer cette semaine, toutes les alertes cycloniques sont levées. Ava laisse derrière lui un paysage dévasté. Les infrastructures sont détruites ou endommagées, les routes sont coupées.
Le bilan humain est lourd.
33 personnes décédées.
22 disparues.
24 873 déplacées.
123 244 sinistrées.
34 641 élèves privés de cours.
A Tamatave, le pasteur Miari témoigne :
« Quelques familles dans l’église sont sinistrées car des maisons sont complètement parties, et d’autres sont inondées, on est reconnaissant au Seigneur car l’église reste solide, et accueille 2 familles en ce moment. L’eau et l’électricité sont encore coupées depuis jeudi et on creuse le sol pour prendre de l’eau. »
En 10 ans, Madagascar a subi les assauts de 45 cyclones et tempêtes tropicales.
Ensemble, nous pouvons aider le peuple Malagasy. Apportons notre soutien à nos bien-aimés à Madagascar. Mobilisons-nous dans la prière. Mobilisons-nous en faisant un don pour Madagascar au Fonds d’Urgence Humanitaire de Made In Compassion.
M.C.
Source : Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNRGC)