Bonjour, la Bible nous dit ceci aujourd’hui : "Il faut le savoir : celui qui sème peu de graines récolte peu, et celui qui sème beaucoup de graines récolte beaucoup."
C’est un texte que l’on trouve dans la deuxième Épître aux Corinthiens, au chapitre 9 et le verset 6 et qui met l’accent sur la nécessité de semer les graines que nous avons, afin de récolter le potentiel qui est en elles.
Et donc celui qui sème peu ou pas récolte peu ou pas du tout. Mais que fait donc avec les graines celui qui sème peu ? Que fait-il de ses graines s’il ne les sème pas ? Est-ce qu’il les garde jusqu’à ce que se présente une autre opportunité de semer ? Pourquoi sème-t-il peu ? Peut-être parce qu’il ne comprend pas le principe décrit au verset 10.
Ce verset est un complément d’explication qui va ouvrir ton entendement, écoute ce qu’il dit :
"C’est Dieu qui donne les graines au semeur et le pain pour la nourriture. Il vous donnera les graines à vous aussi, il les multipliera et les fera pousser. Ainsi votre bonté produira beaucoup de fruits."
Les graines et le pain, c’est Dieu qui les donne. Les graines pour être semées et le pain pour être mangé, deux choses distinctes. Celui qui sème peu n’a plus de graines parce qu’il les mange ! Il confond les graines et le pain, il les mange tous les deux.
Comprends bien ceci : lorsque le Seigneur te donne quelque chose, dans cette chose il y a une partie à semer et une partie qui est pour toi, pour tes besoins. L’apôtre Paul dit ces choses dans le contexte de l’aide financière à apporter aux chrétiens de Jérusalem. Il invite les chrétiens de l’Église de Corinthe à comprendre que dans chaque provision financière du Seigneur existe une partie à semer dans la vie des autres et une partie à considérer pour les besoins personnels.
Celui donc qui mange la semence (les graines) avec le pain, mange ce qui devrait être semé pour porter du fruit ; il s’appauvrit en appauvrissant ceux qui, autour de lui, devraient bénéficier de ses graines !
Ce principe va bien au-delà de l’argent ; par exemple, lorsque tout à coup tu te retrouves avec une journée libre, que tu n’avais pas envisagée ; dans cette journée, il y a la portion à semer et celle à manger. Tu pourrais dire :
"J’ai une journée à moi, c’est une bénédiction mais je vais utiliser la matinée de cette journée pour inviter quelqu’un dans le besoin, quelqu’un qui a besoin de cette semence dans sa vie, quelqu’un qui va être béni par les quelques heures passées ensemble à prier, à parler ou à partager un repas."
Gabriel Alonso