Comment ne pas aider un ami qui souffre ?

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4 choses à éviter absolument si vous voulez être un vrai soutien pour votre ami. 

Dans la catégorie des gens qui ont souffert, Job pourrait gagner la palme d’or. Mais quand on relit son histoire, on comprend bien que ses amis ont rajouté de la souffrance à la souffrance. Pensant bien faire, Bildad, Eliphaz et Tsophar sont venus jour après jour lui asséner des vérités bibliques. Aujourd’hui, on critique facilement leur vision moraliste de la situation. Mais bien souvent, nous ne valons pas plus qu’eux quand nous voulons aider un ami qui souffre.

Vous trouverez dans cet article les conseils de Gavin Ortlund à The Gospel Coalition : 4 choses à éviter absolument si vous voulez être un vrai soutien pour votre ami.

Rappeler la souveraineté de Dieu

« Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. » Oui, absolument ! Personne ne dira le contraire. Mais ce n’est qu’après ses années de souffrance que Joseph a pu dire :

Vous aviez médité de me faire du mal : Dieu l’a changé en bien. (Genèse 50:20)

Quand il était dans la citerne, prêt à être vendu, il ne pouvait pas encore le dire. Pas plus quand il était dans la prison. Et ses frères non plus... Imaginez la scène, « Ne t’inquiète pas Joseph, tu verras, c’est pour ton bien. »

Si Paul enseigne que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu », il nous appelle aussi à « pleurer avec ceux qui pleurent ».

Raconter ton histoire

C’est humain, l’histoire vécue par quelqu’un fait écho à l’une ou l’autre de nos expériences, et nous voulons nous empresser de la lui raconter. Pourtant, c’est une preuve de maturité de savoir entrer dans l’histoire de quelqu’un sans l’alourdir de notre vécu. Chaque histoire est différente et ce qui t’est arrivé n’arrivera peut-être jamais à ton ami. Deux douleurs similaires peuvent avoir une issue différente. Avant de raconter un témoignage, demande-toi si ce récit va répondre davantage à tes besoins ou aux siens.

Minimiser l’origine de la souffrance

Parfois, nous pensons que minimiser les situations permet de minimiser la douleur vécue. Mais il n’en est rien. Souvent d’ailleurs, nous ne sommes pas en mesure de connaitre la gravité de la situation. Au lieu de dire que ce n’est pas si grave, il est important de comprendre simplement que l’autre souffre. Et cela, peu importe notre perception de la situation.

Insister sur l’enrichissement à venir

Dieu se sert de la souffrance pour produire un caractère divin en nous.

Bien plus , nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. (Romains 5:3-4)

Mais le coeur de l’épreuve n’est pas le moment idéal pour en parler. Notre ami a alors plus besoin de notre écoute et de notre compassion, que de notre interprétation de la situation.

La Bible nous dit que « l’Éternel est près de ceux qui ont le coeur brisé ». Soyons de ces amis qui savent être près de celui qui souffre, dans l’empathie et sans jugement.

M.C


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