Bienvenue à la méditation de notre verset du jour qui se trouve dans Actes 1, verset 8. Lisons : "Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre."
À quoi sert le revêtement du Saint-Esprit ? Pourquoi Jésus insista-t-il pour que ses disciples soient remplis du Saint-Esprit avant de commencer officiellement leur mission ? Pour bien saisir la place qu’occupe l’onction du Saint-Esprit dans la vie d’un enfant de Dieu, l’histoire de Charles Finney peut nous aider à réaliser le rôle déterminant de l’action du Saint-Esprit dans la vie d’un croyant.
Écoutons ce qu’il dit : "Le troisième dimanche, comme je montais en chaire, un homme âgé s’approcha de moi et me demanda si je voulais prêcher dans l’école de son village, à cinq kilomètres d’Antwerp... J’arrivai ; et je trouvai le bâtiment de l’école tout plein de monde ; c’est à peine si je trouvai place pour me tenir debout près de la porte ouverte de la salle… Je n’avais pas pensé à un texte ; j’avais attendu de voir l’auditoire.
Je leur dépeignis Abraham, Lot, leurs relations, le choix que fit ce dernier de la vallée de Sodome, laissant la montagne à Abraham. Je leur dis la méchanceté́ et la corruption épouvantable des habitants de Sodome ; la résolution de Dieu de les détruire et l’entretien qu’il eut à ce sujet avec Abraham… Je leur dis que Dieu avait promis d’épargner la ville, s’il y trouvait seulement dix justes ; mais qu’il ne s’y en était trouvé qu’un seul, Lot…
Pendant que je rapportai ces faits, j’observai que mes auditeurs me regardaient avec colère ; et beaucoup d’hommes en manches de chemise, se regardaient les uns les autres comme pour dire : ne le châtierions-nous pas séance tenante ? Je ne pouvais comprendre cette attitude.
Cependant, leur colère allait grandissant. Quand j’eus fini mon récit, je m’adressai plus directement à eux et je leur dis que j’avais appris qu’il n’y avait jamais eu de culte public dans leur village, que j’étais donc autorisé à les tenir pour un peuple impie ; et je leur parlai avec une grande énergie à ce sujet, le cœur plein presque à éclater.
Je n’avais pas parlé un quart d’heure de cette façon qu’une impression d’une solennité́ effrayante s’empara de l’assemblée ; à peu près tous tombèrent de leurs sièges dans toutes les directions, implorant la miséricorde divine ; les uns étaient à genoux, les autres étaient prosternés la face contre terre.
Avec une épée dans chaque main, je n’aurais pas pu les abattre aussi vite qu’ils tombèrent ; ils furent tous sur le sol en moins de deux minutes et chacun priait de toute son âme...
Gabriel Oleko