Voici notre texte d’aujourd’hui dans 2 Corinthiens 7, 10 : « En effet, la tristesse qui plaît à Dieu change notre cœur. De cette façon, nous pouvons être sauvés et nous n’avons pas à regretter cette tristesse. Mais la tristesse qui ne change pas le cœur produit la mort. »
Là encore, pour mieux comprendre ce que Paul veut dire, il faut lire ce qui précède dès le verset 8, où il dit : « Si mon autre lettre vous a rendus tristes, je ne le regrette pas. Oui, je le sais bien, cette lettre vous a rendus tristes pendant un certain temps. Je l’ai peut-être regretté, mais maintenant, je suis dans la joie. Ce n’est pas à cause de votre tristesse, mais parce que cette tristesse a changé votre cœur. Elle a plu à Dieu, et ainsi, nous ne vous avons fait aucun mal. En effet, la tristesse qui plaît à Dieu change notre cœur. De cette façon, nous pouvons être sauvés et nous n’avons pas à regretter cette tristesse. Mais la tristesse qui ne change pas le cœur produit la mort. Votre tristesse a plu à Dieu. »
Paul parle ici d’une tristesse qui nous oblige à la réflexion, qui sonde profondément les cœurs et nous change, nous fait reconnaître que nous n’avons pas bien agi, lorsque nous attristons le Saint-Esprit. Cette tristesse est profonde, et elle demeure jusqu’à ce que nous reconnaissions notre faute. Si cette tristesse ne change rien en nous, si elle ne produit pas la repentance, elle produit la mort. Elle ne nous conduit pas à la vie.
Dans les lettres que Paul a envoyées à plusieurs églises, il a quelquefois été très dur, il a repris quelques fois. Je pense à la Lettre écrite aux Corinthiens, dans laquelle Paul parle d’inceste, de débauche, de querelles, de mépris de la Sainte Cène. Sans aucun doute, ces lettres ont provoqué la douleur, la tristesse. Mais une tristesse qui plaisait à Dieu, car elle remettrait de l’ordre dans l’Église et dans l’attitude des chrétiens.
Est-ce que tu ressens quelquefois cette tristesse en toi ? Une tristesse qui plaît à Dieu, une tristesse qui vient de Dieu, parce qu’il veut te corriger dans le sens de te remettre là où tu dois être. Sois sensible à cette tristesse. Et demande pardon au Seigneur lorsque tu l’attristes, et bénis-le parce que cette tristesse change ton cœur, elle te change et elle plaît à Dieu. Apprends à être sensible, apprends à entendre sa voix.
Lorsque tu es triste, interroge-toi : ai-je attristé Dieu en faisant le mal ? Ai-je attristé le Saint-Esprit en n’écoutant pas sa voix pourtant persistante ? La tristesse qui plaît à Dieu change ton cœur.
Seigneur, sensibilise mon frère et ma sœur, rends-les attentifs aux moments où la tristesse parle, où elle demande un changement, où elle veut plaire à Dieu, où elle implore, où elle pleure en nous, jusqu’à ce que nous changions. De grâce Seigneur, accorde-nous cette révélation. Amen !
Gabriel Alonso