Trois femmes témoignent de la manière dont Dieu leur a donné ce dont elles avaient besoin, et au bon moment.
Il m’a permis de me former
Quadragénaire dynamique, Sybille a expérimenté la providence de Dieu à plusieurs reprises et elle est toujours à nouveau émerveillée en voyant comment Dieu pourvoit à ses besoins. Missionnaire en France, depuis de nombreuses années, elle garde en mémoire un événement particulier.
« Je ne reçois aucun salaire. L’automne passé, j’avais besoin d’une certaine somme pour effectuer un trimestre de formation. J’ai eu l’impression qu’il fallait que je propose mes services à une entreprise chrétienne qui m’embauche parfois pour de courtes périodes. »
En raison d’autres activités, Sybille n’était disponible que pendant trois semaines pour proposer ses services. Elle était aussi un peu en retard pour faire ses démarches.
« J’ai quand même fait ma demande à cette entreprise chrétienne par courrier électronique et, le lendemain, j’ai reçu une réponse des responsables dans laquelle ils disaient que Dieu avait entendu leurs prières, puisqu’ils avaient un trou dans le personnel justement à cette période-là.Dieu a pourvu pour moi de manière extraordinaire par le biais de ce travail à la somme nécessaire d’argent dont j’avais besoin. »
Il m’a apporté à manger quand j’avais faim
Viviane, aujourd’hui la quarantaine, a traversé une période difficile il y a une dizaine d’années. A cette époque, elle élevait seule ses deux filles de 11 et 12 ans. Touchée par la maladie, elle a attendu pendant plusieurs années qu’une rente invalidité lui soit versée. « Nous habitions dans un taudis et, quand je n’avais plus d’argent, je me rendais souvent à la soupe populaire pour pouvoir nourrir mes filles », explique-t-elle.
Dans ce contexte, des amis au courant de sa situation lui ont apporté fidèlement de la nourriture. Viviane se souvient avoir reçu leurs cadeaux comme un signe de la fidélité de Dieu pour elle.
« Quand on nous amenait de la nourriture, c’était la fête à la maison. Je me souviens que ma fille cadette emballait aussitôt quelques affaires pour les redonner à d’autres copines d’école qui avaient encore moins que nous. »
Aujourd’hui, Viviane est une femme sereine qui peut dire que Dieu prend soin d’elle. Elle habite un bel appartement qu’elle n’aurait « jamais dû avoir » et a pu développer dans sa région de nombreuses amitiés.
Forte de la parole que Dieu lui avait donnée suite à sa conversion - « Je vais te redonner tout ce qui t’a été volé » - elle a appris à avancer en expérimentant au quotidien le pardon de Dieu, qui guérit les blessures et débloque souverainement certaines situations.
Nina Charles
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