En Iran, les conditions de vie des chrétiens emprisonnés pour leur foi sont particulièrement difficiles.
Une fois que les autorités enferment les chrétiens en prison de manières souvent arbitraires, comme en témoignent les cas de Farsid, Amin, Hadi, Yaser, Saheb, et Mohammad, les conditions de vie des prisonniers, et le manque de soins adaptés, sont une réelle source d’angoisse pour tous les chrétiens. Mohabat News, rapporte le cas de Maryam Naghash Zargaran, dont l’état de santé nécessite une prise en charge rapide, et d’Ebrahim Firouzi, dont la maman souffre d’un cancer en phase terminale, et qui se voit refuser toutes les demandes de sorties exceptionnelles pour lui rendre visite.
L’état de Maryam se serait dégradé récemment et nécessiterait des soins d’urgence. Selon une co-détenue, elle aurait perdu beaucoup de poids. Les conditions de stress en prison ont aggravé sa pathologie cardiaque congénitale. En 2013, La jeune femme a été placée en détention dans le quartier pour femmes du centre de détention d’Evin à Téhéran, pour avoir dirigé une église de maison. Maryam a fait plusieurs grèves de la faim pour réclamer des traitements adaptés. Elle avait ainsi pu bénéficier de soins à l’extérieur, mais avait également vu sa peine prolongée pour « compenser » cette période.
L’année dernière, sa famille a déclaré que les conditions de détention et la pression en l’attente du procès l’avait traumatisée. Elle serait aujourd’hui dans une grande dépression.
Ebrahim Firouzi est également un « prisonnier d’opinion ». Accusé de « promouvoir le sionisme chrétien, en essayant de lancer un site chrétien, en contact avec des étrangers suspects et exécutant des services religieux en ligne », ce nouveau chrétien converti a été condamné à 5 ans de prison. Il ne sera libéré qu’en 2020, et sera alors exilé à Sarbaz, un canton privé de Sistan-Baluchestan.
Sa maman souffre d’un cancer. Elle est trop faible pour lui rendre visite. Toutes les demandes de congé spécial d’Ebrahim ont été rejetées. Il n’a jamais pu rendre visite à sa mère.
Prions
La rédaction
Source : World Watch Monitor