Chrétien persécuté par Daech : “Dieu utilisera cet enfer pour opérer un miracle”

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L’État islamique s’est fait un chemin à travers l’Irak et la Syrie, dévastant des villes entières, décimant des familles. Dans la détresse de ces circonstances, les chrétiens sont restés fidèles et consacrés au Seigneur, et leur témoignage est impressionnant.

Ryan Mauro, un analyste de la sécurité nationale pour Clarion Project et professeur de contre-terrorisme à la Liberty University, a déclaré au journal Breitbart : « nous voyons la destruction tout autour de nous », après avoir traversé la ville antique de Qaraqosh. Les “soldats de Daech” ont fait des ravages partout, mais leur cible préférée demeurait les chrétiens. Ils ont renversé les maisons des chrétiens et les églises ne sont plus que des carcasses brûlées. Cependant, les chrétiens restent fermes.

“Nous ne vénérons pas un Dieu de bâtiment. Notre Dieu est ici.”

Raconte un chrétien irakien en pointant vers son cœur.

Certains disent même que leur foi est encore plus ferme qu’auparavant. Ryan Mauro raconte :

« Ceux avec qui je me suis promené à Qaraqosh ont insisté sur le fait que leur foi est encore plus forte qu’elle ne l’était avant, et ont promis de rouvrir l’église brûlée, et de la remplir avec une foule encore plus grande qu’auparavant. Pour eux, Dieu va utiliser cet enfer qu’ils ont enduré pour accomplir un miracle. »

Alors qu’ils ne savent pas ce que l’avenir leur réserve, de nombreux chrétiens et des combattants sur les lignes de front se tournent vers l’Amérique pour obtenir de l’aide.

« Les Kurdes, la minorité kurde Kakai, et les chrétiens m’ont demandé avec passion de transmettre une requête au président Trump. Ils souhaitent qu’ils viennent personnellement les visiter, et que les États-Unis fournissent un soutien politique et militaire, ainsi qu’une zone de sécurité pour les persécutés. Les minorités devraient immédiatement devenir un objectif officiel de la politique américaine. »

Il y a un an, John Kerry reconnaissait l’existence du génocide des minorités religieuses en Irak et en Syrie.

“Mon propos d’aujourd’hui vient confirmer mon premier jugement, l’État islamique est responsable d’un génocide dans certaines zones, à l’encontre des yazidis, des chrétiens et des musulmans chiites. L’EI affirme lui-même qu’il commet des génocides, au travers de son idéologie et de ses actions.”

Lors de son discours, le secret d’Etat américain avait annoncé que s’il était “important de mettre un nom sur ces crimes, l’essentiel était de les faire cesser”.

Pour Ewelina Ochab, une avocate pour la défense de la liberté et des droits de l’homme, et auteur du livre “Never Again: Legal Responses to a Broken Promise in the Middle East”, (Plus jamais : Réponses légales à une promesse non tenue au Moyen-Orient), estime que l’administration n’a pas été la hauteur de ses promesses. Alors que la reconnaissance officielle du génocide a été « la première et la plus importante étape vers la justice, la réconciliation et  la guérison”, elle n’a pour le moment rien signifié. Les engagements n’auraient pas été tenus, et le manque de volonté politique est flagrant. Elle conclut ainsi :

“Les victimes ne seront pas aidées avec de simples promesses. Et le temps est compté. »

H.L.


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