« Chaos » après le séisme de Mexico : Une quarantaine d’immeubles effondrés dont une école
Un puissant séisme de magnitude 7,1 a secoué la capitale mexicaine, mardi 19 septembre. Effondrements d’immeubles, scène de panique, terreur… Une école s’est affaissée sur ses élèves, tuant au moins 21 élèves.
Trente-deux ans jour pour jour après le séisme meurtrier de 1985 ayant fait 10 000 morts, la terre a de nouveau tremblé à Mexico. Le bilan provisoire est de 250 morts, mais s’alourdit d’heure en heure, la recherche de victimes dans les décombres étant toujours en cours. L’épicentre se situait à environ 160 km de la capitale, et une quarantaine d’immeubles se sont affaissés sous la puissance du tremblement de terre.
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Les secouristes luttent désormais pour sortir les victimes des décombres. La solidarité s’organise et les habitants s’arment de pelles et de pioches pour essayer de venir en aide aux victimes qui seraient toujours en vie. Dans le chaos des rues de Mexico, les « Topos » demandent le silence pour espérer entendre les voix des survivants dans les amas de béton.
Le Los Angeles Times décrit de quelle manière les survivants déambulent dans les rues de la capitale de 20 millions d’habitants, choqués et parfois à la recherche de proches. Georgina Sanchez, 52 ans, déclare :
« Je suis bouleversée, je n’arrive pas à m’arrêter de pleurer, c’est le même cauchemar qu’en 1985. »
La ville de Puebla aurait également subi de graves dommages.
Parce qu’agir vite c’est agir deux fois, vous pouvez dès à présent faire un don à Made In Compassion pour répondre à cette tragédie.
Le 7 septembre, un premier séisme de magnitude 8,1 avait tué 90 personnes et détruit des milliers de maison au Mexique. Et pour la sismologue Susan Hough, une telle réplique après un séisme aussi important n’est pas « si surprenant ».
Jorge Ortiz Diaz, un employé du gouvernement de 66 ans qui assistait les secours, a déclaré au NY Times,
« C’est comme Sodome et Gomorrhe, c’est comme si Dieu était en colère contre nous. Maintenant, c’est le moment où la solidarité commence. »
La rédaction