Cette histoire va vous bouleverser : Le nouveau prodige de New York est un jeune chrétien nigérian sans-abri qui a fui la persécution
Persécuté pour sa foi, réfugié, sans-abri, harcelé par ses camarades à l’école, Tani, le jeune nigérian de 8 ans, sait qu’avec Dieu, « tout est possible ».
Tanitoluwa est un jeune réfugié nigérian de 8 ans, qui vit à New-York. Et son histoire, révélée par le New-York Times vient de bouleverser le monde. Il y a 2 ans, son père, Kayode, décide de fuir le Nigéria et les attaques de Boko-Haram. En tant que chrétiens, la famille Adewumi faisait partie des cibles des islamistes radicaux. Mais Kayode ne voulait « perdre aucun être cher ». Et c’est ce qui le conduira avec sa femme et ses deux enfants aux États-Unis, où ils sont désormais demandeurs d’asile pour motif religieux.
Celui qu’on surnomme Tani, son frère et ses parents, sont sans domicile fixe. C’est leur pasteur qui les conduira vers le refuge pour sans-abri dans lequel ils vivent. Son père loue une voiture pour pouvoir être chauffeur. Il cumule un deuxième emploi, vendeur dans l’immobilier, pour tenter de faire vivre sa famille. Sa mère prend des cours pour devenir aide-soignante. Tani est inscrit à l’école primaire du quartier. Il y rencontrera Shawn Martinez, professeur d’échecs de l’école, qui lui présentera ce jeu. Cette découverte va être essentielle dans la vie du jeune-homme.
Fort d’une volonté admirable, c’est allongé sur le sol du refuge qu’il travaille des heures durant sur son jeu d’échecs. Et il fait désormais partie des meilleurs. Alors qu’il n’a découvert ce jeu que l’année dernière, il est déjà titulaire de 7 trophées. Il vient de remporter le championnat d’échecs de l’État de New-York dans sa catégorie. Il affronté des concurrents issus des écoles privées d’élite et coachés par des professeurs particuliers, mais aucun n’a pu remporter la partie. Russel Makofsky, son coach, est admiratif :
« Un an pour atteindre ce niveau, pour gravir une montagne et devenir le meilleur des meilleurs, sans ressources familiales, je ne l’avais jamais vu. »
Son style de jeu impressionne, au point que son entraîneur, interloqué par ses choix tactiques, fait analyser sa stratégie par un ordinateur... qui donne évidemment raison au jeune prodige.
Tani, qui veut devenir « le plus jeune grand maître international et battre le record du monde » sait qu’il peut compter sur un soutien de taille :
« Tout est possible. Dieu peut tout faire pour moi. »
Les réseaux sociaux se sont emballés autour de l’histoire de ce jeune garçon. Une page de don a été lancée. En moins d’une semaine, elle a quasiment atteint les 200 000$. Un donateur a même fourni un appartement à la famille, qui a ainsi pu quitter le refuge.
Bill Clinton, ancien président des États-Unis, a rendu hommage au joueur, rappelant que « les réfugiés enrichissent notre nation et le talent est universel, même si les opportunités ne le sont pas. »
“Refugees enrich our nation and talent is universal, even if opportunity is not.”
This story made me smile. Tanitoluwa, you exemplify a winning spirit – in chess and in life. And kudos to your hardworking parents. You all should stop by my office in Harlem; I'd love to meet you. https://t.co/zKuQg6zJkg
— Bill Clinton (@BillClinton) March 19, 2019
« Cette histoire m’a fait sourire. Tanitoluwa, tu incarnes l’esprit gagnant, dans les échecs, et dans la vie. Bravo à tes parents qui travaillent dur. Il faut que vous vous arrêtiez tous à mon bureau à Harlem ; j’adorerais vous rencontrer. »
En faisant le douloureux choix de l’exil, Kayode a pu provoquer ces « opportunités » pour sa famille. Il est reconnaissant envers Dieu.
« Les États-Unis sont un pays de rêve. Merci Dieu, je vis dans la plus grande ville du monde, New-York. »
M.C.