#BringBackOurGirls : libérée par l'armée nigériane, une fille de Chibok a pu accoucher en sécurité
Enlevée à Chibok en 2014, Hauwa Maltha, enceinte, a été libérée aux côtés d'Esther Marcus par l'armée nigériane.
Selon un récent rapport de la Commission américaine pour la liberté religieuse internationale, 100 filles de Chibok sont encore détenues par Boko Haram. Mais, en avril dernier, deux d'entre elles ont été libérées par l'armée nigériane.
Le 14 avril 2014, 276 lycéennes avaient été enlevées à l'école secondaire gouvernementale pour filles du village de Chibok par les militants de Boko Haram. Sous le #BringBackOurGirls, la communauté internationale s'était indignée et avait exigé leur libération.
Our prayers are with the missing Nigerian girls and their families. It's time to #BringBackOurGirls. -mo pic.twitter.com/glDKDotJRt
— First Lady- Archived (@FLOTUS44) May 7, 2014
Hauwa Maltha et Esther Marcus faisaient partie de ces 276 écolières. Elles viennent d'être libérées et ont pu rejoindre leurs familles, selon les propos d'Ibrahim Ali qui dirige l'opération militaire nigériane contre la violence extrémiste subie dans la région du nord-est.
Hauwa et Esther sont désormais âgées de 26 ans. Elles ont été mariées à plusieurs reprises à des militants de Boko Haram et ont des enfants. "Hauwa était enceinte d'environ huit mois et deux semaines lors de son sauvetage, a accouché d'un petit garçon le 28 avril tout en subissant un examen médical approfondi avec son bébé Fatima", a précisé Ibrahim Ali dans des propos repris par Associated Press. Elle a été prise en charge avec son nourrisson dans un hôpital local.
Hauwa avait d'abord été mariée à un certain Salman, mort dans la région du Lac Tchad.
"Par la suite, Hauwa Maltha s'est mariée à un Mallam Muhammad à Gobara et a eu 2 enfants pour lui qui sont décédés plus tard des suites d'une maladie. Muhammad, son deuxième mari, a été tué dans les enclaves terroristes d'Ukuba dans la forêt de Sambisa lors d'affrontements entre Boko Haram et l'ISWAP"
Esther a elle aussi connu des mariages successifs dans la forêt de Sambisa.
M.C.
