Brian Houston, pasteur et fondateur de Hillsong nie avoir couvert les abus sexuel perpétrés par son père

Entendu par un tribunal de Sydney mardi, l’avocat de Brian Houston a nié les allégations selon lesquelles son client aurait caché les abus sexuels perpétrés par son père Frank Houston dans les années 70.
Par l’intermédiaire de son avocat, le fondateur de la megachurch australienne Hillsong, Brian Houston, a plaidé non coupable devant un tribunal de Sydney mardi 5 octobre dans une affaire d’abus sexuel qui vise son père, Frank Houston.
Brian Houston est accusé « d’avoir eu connaissance d’informations relatives à l’abus sexuel d’un jeune homme dans les années 1970 et de ne pas avoir porté ces informations à l’attention de la police ». Le Sydney Morning Herald révèle que des documents judiciaires allèguent que Brian Houston savait dès septembre 1999 que son père avait commis cet abus sexuel en 1970, des informations qu’ils n’auraient pas porté à l’attention de la police, protégeant ainsi Frank Houston de poursuites pénales.
Dans une déclaration publiée en août le pasteur avait proclamé « avec véhémence » son innocence et déclaré qu’il était bien décidé à lutter contre ces accusations. « Je me réjouis de l’opportunité de remettre les pendules à l’heure », avait-il ajouté.
Frank Houston est décédé en 2004, il était le dirigeant des Assemblées de Dieu en Nouvelle-Zélande jusqu’en 1971.
Dans un communiqué publié le 23 juillet dernier, Hillsong affirmait qu’après « avoir été informé des actions de son père, Brian Houston a confronté son père, a signalé l’affaire aux Assemblées exécutives nationales de Dieu en Australie, a transmis l’affaire au conseil d’administration du Sydney Christian Life Centre, puis a fait une annonce publique à l’église. » Le communiqué souligne que « Brian a cherché à honorer les multiples demandes de la victime de ne pas informer la police ».
En septembre, Brian Houston a démissionné de ses fonctions à la tête du conseil d’administration de l’église Hillsong, il a toutefois conservé son poste de pasteur principal.
L’affaire se poursuivra devant les tribunaux le 23 novembre prochain.
Camille Westphal Perrier