Bible & Pop-corn : se faire une toile avec la Bible

2 000 ans et pourtant toujours d’actualité au cinéma : la Bible et le cinéma c’est une histoire d’amour qui dure ! Vincent Miéville, pasteur et cinéphile, explore le lien entre Écritures et cinéma dans son livre "Bible & Pop-Corn".

Passionné de cinéma, Vincent Miéville passe de longues heures dans les salles obscures et partage même ses coups de cœur sur un blog. Cinéphile mais aussi pasteur, deux aspects de sa vie qu’il aime faire résonner :

« Je suis aussi (et à vrai dire d’abord…) croyant et ma foi imprègne toutes les sphères de ma vie. C’est le cas aussi lorsque je suis assis sur un fauteuil dans une salle de cinéma ! Les histoires qui me sont racontées dans un film entrent en échos plus ou moins étroits et de manière plus ou moins stimulante ou antagoniste avec ma foi et avec la Bible sur laquelle se fonde ma foi. »

C’est dans cette optique que Vincent Miéville publie ce mois-ci son nouvel ouvrage : « Bible & Pop Corn ». Une manière ludique et très accessible de partager sa passion et de dresser des parallèles, relever des liens, souligner des consonances ou des dissonances entre le cinéma et la Bible.

Après un aperçu général fait de repères historiques, le pasteur embarque le lecteur à travers les péplum, les adaptations bibliques et revient également sur certaines œuvres polémiques.

Ainsi « La dernière Tentation du Christ » de Scorsese qui, à sa sortie a suscité des mouvements de protestations chrétiens violents. Vincent Miéville explique les origines de ces manifestations et prend le temps d’expliquer les questions que ce film original peut poser à un chrétien : la place de la tentation, le statut humain de Jésus…C’est la même démarche avec le « Jésus » de Denys Arcand qui avait choqué à sa sortie en 1989.

Il revient aussi sur des productions récentes comme « The Chosen » dont « le principal intérêt est de présenter un Jésus normal c’est-à-dire un homme de type méditerranéen qui se comporte comme un être humain normal » En navigant de Cecil B.DeMille à Terrence Mallick, des westerns aux péplums, des terres de Judée aux galaxies lointaines, Vincent Miéville rappelle la nécessité de maintenir le dialogue entre la foi et l’art et pose cette question cruciale :

« Si l’on peut reconnaître l’effet de la grâce commune de Dieu dans les progrès des sciences et des technologies, ne peut-on pas aussi le discerner dans l’Histoire des arts, cinéma compris ? »

« Bible & Pop-Corn » Vincent Miéville – Editions Bilbi’o

Herveline Urcun

Crédit image : Editions Bibli'o