Barbara Hendricks : « L’amour du prochain est le seul antidote à la peur de l’autre »

Barbara Hendricks a grandi dans une famille protestante d’Arkansas (Etats Unis). Elle chantait très bien du gospel, puis elle a été invitée à un stage de musique classique à New York. « La jeune noire que j’étais, venue d’une famille modeste du sud des Etats Unis.. » a été repérée par une des formatrices. Barbara rentre ainsi à la Juilliard School of Music de New York avec Jennie Tourel.

Après ses débuts sur les scènes d’opéra en 1974, la carrière et l’art de Barbara Hendricks n’ont cessé de progresser et elle est devenue l’une des artistes les plus aimées et les plus admirées au monde. Elle s’est produite sur toutes les plus grandes scènes d’opéra à travers le monde.

« La confiance, la foi en Dieu ont sans doute nourri ma conviction qu’un destin m’attendait. Elles sont aussi à l’origine de mes engagements contre les injustices car j’ai reçu une éducation protestante tournée vers le souci de l’autre et de la solidarité » Barbara Hendricks

« Si l’on se contente de voir le monde à travers le petit écran, on a de quoi être désespéré » poursuit-elle, en donnant l’exemple des bénévoles, des associations, de ces femmes, de ces jeunes en Afrique, en Asie qui se battent afin d’améliorer leur quotidien. « Etre solidaire commence chez soi... » Barbara Hendricks est toujours aussi engagée dans des grandes causes humanitaires. Durant vingt ans, elle a soutenu celle des réfugiés avec le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux Réfugiés. Elle a reçu le titre d’Ambassadrice Honoraire à Vie de l’UNHCR.

Une voix d’or et un cœur plein d’amour qui nous rappelle en ce temps de Noël que :

« L’amour du prochain est le seul antidote à la peur de l’autre... Et si chacun considère son prochain comme il voit le Christ, ce sera un bon début »

Nathanaël Bechdolff

Source : Pelerin