Au Bangladesh, être chrétien, c’est faire le choix de la persécution. Dans ce pays où la religion d’Etat est l’islam, les chrétiens sont battus, torturés, menacés de mort, assassinés… Mais ce climat terrifiant est le terreau d’un réveil extraordinaire.
Le Bangladesh fait partie des 50 pays où les chrétiens sont persécutés. Il se place même au 26ème rang mondial. Officiellement, on compte dans ce pays 1% de chrétiens contre 88% de musulmans. Dans les faits, les nouveaux convertis ne sont pas enregistrés dans les statistiques. On estime désormais le nombre réel de chrétiens à 10% de la population, soit 15 600 000.
En 2016, le secrétaire général du Conseil de l’Unité des chrétiens, des hindous et des bouddhistes du Bangladesh déplorait :
“Des communautés entières sont terrifiées et se sentent très fragiles. Nous ne voyons aucune intervention des partis politiques pour trouver des solutions à ces problèmes.”
Sunil Gomes avait 72 ans, il est un jour sorti de l’église pour retourner travailler dans son épicerie. Il n’y arrivera jamais, assassiné pour sa foi. Hossain Ali est un musulman qui s’est tourné vers Jésus. Il sera égorgé par 3 hommes. Les prêtres, pasteurs, membres d’ONG chrétiennes sont menacés de mort. Le secrétaire de l’Association chrétienne du Bangladesh informe :
“Au départ, nous avions l’habitude de considérer ces attaques comme des incidents isolés, mais maintenant elles sont devenues un sujet de graves persécutions.”
C’est dans ce contexte que le miracle se produit. Pasteur Khaleque est un ancien musulman, désormais pasteur des rues dans le nord-est du Bangladesh :
“Dans les 12 derniers mois, plus de 20 000 musulmans se sont convertis au christianisme. Plus de 20 000 se sont convertis : ça devient un vrai problème pour les musulmans !”
Pasteur Rafiqul est lui aussi un ancien musulman. A sa conversion, on lui a pris son commerce. Sa famille l’a renié. Deux imams l’ont battu et attaché avec des cordes devant la mosquée. Ses enfants l’ont battu à mort pour qu’il renie Jésus. Devant leur échec, ils l’ont laissé pour mort. Mais Rafiqul persiste : au risque de sa vie, chaque jour, il parle de Jésus.
“De plus en plus de personnes se convertissent chaque jour. Même persécutés, nous prêchons la Bonne Nouvelle !”
M.C.
Source : Christian Freedom