
« Avec seulement 40 €, la survie d’un nourrisson en difficulté alimentaire est assurée pendant au moins un mois. Nous comptons sur vous. »
Au Tchad, une personne sur cinq est en insécurité alimentaire. Les enfants sont les premières victimes de ce drame. 600 000 enfants tchadiens souffrent de malnutrition aigüe. Depuis 50 ans, l’association Betsaleel agit sur place pour répondre à l’urgence et permettre à ces bébés d’être nourris, soignés et de s’épanouir dans de meilleures conditions.
Vous pouvez découvrir le projet « Du lait pour des bébés au Tchad » en cliquant ici.
Le Tchad est confronté à une grave crise humanitaire, liée à la faible disponibilité alimentaire, aux mauvaises pratiques en matière d’hygiène et d’assainissement, mais aussi aux épidémies. Cette situation tragique est encore fragilisée par une vulnérabilité importante aux chocs climatiques successifs. Les familles se trouvent ainsi réduites à diminuer le nombre de repas par jour et se procurer une alimentation de moindre qualité.
Sybile Demaurex est coordinatrice pour l’association Betsaleel. Elle fait le lien entre pauvreté et malnutrition.
« Une maman est très souvent malnutrie. Elle ne se nourrit pas suffisamment, ou mal, de par la pauvreté qu’il y a dans le pays. Elle n’a souvent pas les moyens de le faire correctement. De par ce fait, elle a du lait qui n’a pas les nutriments nécessaires pour pouvoir nourrir correctement son propre enfant. Ou elle n’a pas assez de lait, ce qui bien sûr augmente les risques de malnutrition chez l’enfant. Le lait infantile est la solution, malheureusement impossible au regard du budget de la famille. »
Le revenu mensuel moyen au Tchad est de 50 euros. Dans ces conditions, acheter du lait infantile est impossible pour de très nombreuses familles. Mais dans les PMI de Betsaleel, à Koumra et N’Djamena, plus de 6000 enfants fragiles peuvent recevoir le lait dont ils ont besoin pour survivre.
Leur action « salvatrice » est d’ailleurs reconnue par la Direction des ONG du Tchad qui saluait leur implication lors d’un audit réalisé en 2018.
« L’action que mène l’ONG Betsaleel en faveur des personnes démunies et vulnérables est humanitaire et salvatrice, elle interpelle tout le monde (Gouvernement, personne de bonne volonté, partenaires sociaux...). [...] La mise en oeuvre de ce projet a apporté des solutions appropriées au problème de la malnutrition des enfants de la ville de N’Djaména et des villages environnants. »
Les enfants sont accueillis dès leur arrivée dans les centres de Betsaleel par une équipe locale qualifiée. Une prise en charge adaptée est offerte aux familles, allant de l’hospitalisation, pour les cas les plus graves, à la prise en charge en PMI pour les autres. L’enfant va alors recevoir le lait dont il a besoin pour survivre. Sa famille va quant à elle bénéficier d’une formation relative à l’alimentation, l’hygiène ou encore la santé, qui manque cruellement dans ce pays où peu de mères ont eu accès à la scolarisation.
Les besoins sont donc immenses, 15 à 20 tonnes de lait chaque année. Mais l’impact est à la hauteur de l’investissement des équipes, comme le rappelle Luc Geoffroy, coordinateur du projet lait pour Betsaleel.
« Grâce à l’association locale Betsaleel et ses PMI, nous pouvons concrètement répondre à ce besoin alimentaire vital pour quelques milliers de familles chaque année. Avec seulement 40 €, la survie d’un nourrisson en difficulté alimentaires est assurée pendant au moins un mois. Nous comptons sur vous. Certains de ces petits déjà comptent sur vous ainsi que leurs familles. Votre aide est précieuse et plus que tout décisive pour la vie de ces enfants. »
De nombreuses organisations sont partenaires de ce projet, comme Un Miracle Chaque Jour, TopChrétien, Une Prière Chaque Jour, Phare FM et EMCI TV.
Pour soutenir vous aussi le projet « Du lait pour des bébés au Tchad », et offrir à ces bébés la chance de survivre, cliquez ici.
M.C.