Andrzej Madej est un prêtre poète. Depuis près de 50 ans, il utilise la poésie comme moyen de toucher les non-croyants avec le message de la bonne nouvelle de Jésus.
Dans les années 70, le prêtre a commencé à utiliser le langage poétique dans ses homélies, et c’est ainsi qu’il a commencé à réaliser que « le symbolisme était un excellent instrument au service de la prédication ». Aujourd’hui, le prêtre publie un recueil de poésie par an. Rédigés en polonais, ils sont traduits en russe et ainsi accessibles à la population turkmène. Le Turkménistan compte 5 millions d’habitants dont 90% sont musulmans.
« Il existe une catégorie de personnes non croyantes qui parvient à se poser des questions sur sa propre existence après s’être approchée au langage poétique, parce que la poésie pose des questions que la mathématique et la physique ne stimulent pas. Une fois, une dame m’a raconté avoir décidé de recevoir le baptême après avoir lu l’un de mes recueils de poésies. Ceci m’a fait comprendre qu’être un prêtre poète est utile. La poésie est pour moi un témoignage silencieux de l’amour de Dieu. »
La rédaction