
« Là, nous sommes fatigués ! Nous sommes fatigués de faire de la sensibilisation. Comme ils disent ‘on n’a pas de prison’. Ils peuvent donc faire ce qu’ils veulent. »
A
u Tchad, 80% des filles sont excisées entre 5 et 14 ans. Bien qu’interdite par le Code Pénal tchadien, l’excision, pratique consistant en l’ablation totale ou partielle du clitoris persiste voire même augmente dans ce pays d’Afrique centrale.
Une pratique récemment condamnée par l’Église Catholique tchadienne, qui s’inquiète, à l’instar de l’abbé Allahissem Prosper.
« Là, nous sommes fatigués ! Nous sommes fatigués de faire de la sensibilisation. Comme ils disent ‘on n’a pas de prison’. Ils peuvent donc faire ce qu’ils veulent. »
La Commission nationale des droits de l’homme aurait de son côté ouvert une enquête à ce sujet.
Son président, Djidda Oumar, s’insurge :
« Vous savez que c’est une violation très, très grave des droits de l’homme parce que ce sont des personnes bien connues qui font cela. Mais malheureusement, elles ne sont pas inquiétées. Nous serons dans l’obligation d’entreprendre des démarches pour pouvoir faire arrêter cela. »
M.C.
Source : Benin Web TV