Au Pakistan, le pasteur Aziz, sa femme et sa fille, attaqués à leur domicile par 35 hommes

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« Le pasteur Aziz, lui-même issu d’une communauté musulmane, évangélise et construit des églises dans la province du Balouchistan. Ces militants musulmans veulent que cela s’arrête. Mais nous sommes très heureux qu’il soit en vie et il est déterminé à continuer son ministère, même s’il n’a plus de domicile. »

Le pasteur Aziz est d’origine musulmane. Il est devenu chrétien et exerce un ministère d’évangélisation dans la province du Balouchistan où il a implanté 3 églises. Il travaille également au niveau de la frontière iranienne. Alors qu’il était chez lui, avec sa femme et sa fille, plus de 35 hommes ont pénétré chez lui.

C’est la présence d’un policier dans la rue qui a permis au pasteur d’y échapper. En effet, il a aperçu la foule pénétrer par effraction chez le pasteur Aziz et a appelé des renforts. Ils ont pu protéger la famille, qui ne s’en sort qu’avec des blessures mineures. Les assaillants ont cependant pu saisir les biens d’Aziz. Avec sa famille, il se retrouve sans abri. Bruce Allen, de Forgotten Missionaries International, explique :

« Le pasteur Aziz, lui-même issu d’une communauté musulmane, évangélise et construit des églises dans la province du Balouchistan. Ces militants musulmans veulent que cela s’arrête. Mais nous sommes très heureux qu’il soit en vie et il est déterminé à continuer son ministère, même s’il n’a plus de domicile. »

Aziz connait le prix de la persécution. C’est la troisième attaque qu’il subit cette année, même s’il s’agit de la première à son domicile. Celle-ci ravive un traumatisme terrible.  Il y a 15 ans, son fils de 5 ans a été kidnappé. Personne ne l’a revu depuis.

« Il y a plus de 15 ans, il a un fils de cinq ans qui a été kidnappé, encore une fois à cause de la foi de la famille en Jésus-Christ. Et Aziz et Ruhab ne l’ont jamais revu depuis. Ils connaissent la perte personnelle et le coût de suivre Jésus-Christ au Pakistan. [Cela] ne facilite pas les choses, mais lorsqu’une telle situation se produit, les traumatismes du passé remontent à la surface. Nous voulons donc prier pour leur guérison émotionnelle. »

Aziz garde le cap, car si ses biens sont perdus, il sait que lui « n’est pas perdu pour Dieu ».

Prions pour le pasteur Aziz, sa famille et sa communauté.

M.C.


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