Christine Sneeringer n’aurait pas dû se trouver à l’aéroport pendant la fusillade de Fort Lauderdale, qui a coûté la vie à 5 personnes et qui en a blessé 9.
La jeune femme aurait dû être en transit à JFK ou en route pour Londres, mais elle a raté son vol réservé depuis 2 mois. Un excédent de poids à répartir dans ses valises, une surtaxe de 300 $ à régler, et puis trop tard, l’avion a décollé sans elle. Quand elle appelle une amie pour lui faire part de son agacement et de sa déception, c’est une parole pleine de sagesse qu’elle reçoit.
« Désolée. Dieu doit avoir un rendez-vous divin pour toi. »
Cela a complètement modifié l’état d’esprit de Christine qui se retrouve finalement prête à se laisser utiliser par le Seigneur. Elle prie dans son coeur.
“Pourquoi suis-je là ? Y a t-il quelque chose que tu veux que je fasse, quelqu’un à qui tu veux que parle. S’il te plaît, montre-moi.”
A peine arrivée à la porte d’embarquement, la fusillade a eu lieu dans le terminal.
“C’était le chaos dans le terminal. Tout le monde criait « arme », et essayait de sortir... Si ce n’était pas suffisant, il y a eu un deuxième incident deux heures plus tard... La deuxième fois, j’ai trouvé refuge sous le comptoir de l’agent de porte, accroupi à l’intérieur d’une poubelle.”
Si elle avait embarqué dans son premier avion, elle aurait appris la tuerie en arrivant et aurait pensé avoir été protégée par le Seigneur, mais c’est le contraire qui s’est produit. Voilà comment on se retrouve parfois, “au mauvais endroit, au mauvais moment”, ou simplement au coeur de la volonté du Seigneur.
La deuxième alerte était en fait infondée, un calme relatif s’est finalement installé dans le terminal, où les voyageurs doivent restés confinés, dans l’attente des fouilles et investigations. Les heures passent, les passagers et membres d’équipage commencent à avoir faim. Quelques personnels navigants distribuent des bretzels et des cacahuètes et cela rappelle à Christine les barres de protéines sorties de sa valise en raison de l’excédent de poids, et placées dans son sac à dos.
Elle décide alors de les offrir autour d’elle. Une fois les maigres ressources épuisées, Christine se met en quête d’un magasin. Seule une presse est restée ouverte. Elle décide d’acheter des barres de céréales dont le prix est modeste pour bénir le maximum de personnes. Quand Ana, la gérante de la boutique comprend que Christine les achète pour les partager, elle lui tend un panier, lui offre les barres et met à disposition son employé pour l’accompagner avec des bouteilles d’eau. Christine et l’employé ont ainsi fait plusieurs ravitaillements dans la boutique.
Christine est ainsi devenue la “Snack Lady” du terminal, apportant comme elle le pouvait réconfort et sourire aux personnes choquées autour d’elle, assises là depuis parfois 8 heures.
“J’ai partagé des sourires et des rires avec beaucoup de belles personnes tout au long du terminal, et je savais dans mon coeur que j’étais dans le plan de Dieu. Cela m’a rappelé le psaume 31:15 !”
Mais en toi je me confie, ô Eternel ! Je dis : Tu es mon Dieu !
Retrouvez l’intégralité du témoignage de Christine sur sa page Facebook.
La rédaction