Samedi, un terroriste armé d'un couteau a tué un touriste et a fait deux blessés près de la tour Eiffel à Paris. L'assaillant, connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques, est depuis en garde à vue. Suite à cette tragédie, le Conseil national des évangéliques de France affirme prier pour notre pays "pour que la paix remplisse les cœurs".
Samedi 2 décembre, Armand Rajabpour-Miyandoab, un franco-iranien de 26 ans, a tué au couteau un jeune touriste de 23 ans qui avait la double nationalité allemande et philippine. L'assaillant, qui a été interpellé, a également blessé deux personnes à coups de marteau, un Britannique de 66 ans et un Français de 60 ans.
L'attaque a eu lieu dans le 15e arrondissement de Paris, près de la tour Eiffel. Le parquet national antiterroriste a indiqué se saisir de l'enquête.
Ce lundi, le directeur de la communication du Conseil national des évangéliques de France (CNEF), Romain Choisnet, a évoqué ce drame sous le #attentat sur X (ancien Twitter). Il a écrit que les évangéliques prient "pour notre pays, pour ces moments de deuil et de souffrance qu'il traverse, pour que la paix remplisse les cœurs".
#attentat 🙏 Nous prions pour notre pays, pour ces moments de deuil et de souffrance qu'il traverse, pour que la paix remplisse les cœurs.
— Romain CHOISNET (@comcnef) December 4, 2023
Armand Rajabpour-Miyandoab était fiché pour radicalisation islamiste après avoir été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme, à la suite d'un projet d'action violente en 2016 dans le quartier d'affaires de la Défense.
Le procureur antiterroriste, Jean-François Ricard, a indiqué dimanche lors d'une conférence de presse, que la mère du suspect avait signalé fin octobre son inquiétude sur le comportement de son fils, qui "se repliait sur lui-même".
Il a également rapporté que l'islamiste radical, connu pour avoir des troubles psychiatriques, a fait allégeance au groupe Etat islamique (EI) dans une vidéo avant son passage à l'acte.
S'exprimant en langue arabe dans cette vidéo, le Franco-Iranien apportait "son soutien aux jihadistes agissant dans différentes zones".
Selon, une "source proche de l'enquête", l'auteur des faits "assume et revendique totalement son geste" et "tout laisse à penser qu'il a agi tout seul". Pendant sa garde à vue, encore en cours ce lundi, il dit avoir agi en "réaction à la persécution des musulmans dans le monde" et apparaît "très froid et clinique et désincarné", a ajouté cette source.
Camille Westphal Perrier (avec AFP)