Atteint d’un cancer du pancréas de stade 4, le pasteur américain Timothy Keller trouve son réconfort en Dieu

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« J’ai un cancer du pancréas de stade IV. Mais c’est infiniment réconfortant d’avoir un Dieu qui est à la fois infiniment plus sage et plus aimant que moi. Il a beaucoup de bonnes raisons pour tout ce qu’il fait et permet que je ne peux pas connaître, et c’est là mon espoir et ma force. »

Le pasteur et auteur chrétien Timothy Keller a partagé vendredi sur Twitter un message d’encouragement dans lequel il témoigne de sa confiance en Dieu alors qu’il combat un cancer du pancréas de stade 4.

Il rappelle que le Seigneur est « infiniment plus sage et plus aimant que lui », une vérité dans laquelle il puise son « espoir » et sa « force » face à la maladie.

« J’ai un cancer du pancréas de stade IV. Mais c’est infiniment réconfortant d’avoir un Dieu qui est à la fois infiniment plus sage et plus aimant que moi. Il a beaucoup de bonnes raisons pour tout ce qu’il fait et permet que je ne peux pas connaître, et c’est là mon espoir et ma force. »

En réponse aux nombreux messages que sa publication a suscités, l’ancien pasteur principal de la Redeemer Presbyterian Church à Manhattan, a déclaré apprécier « ces prières » tout en précisant que l’objectif principal de sa publication était de montrer « qu’avoir un Dieu qui, à certains égards, dépasse notre compréhension (en particulier en ce qui concerne le mal et la souffrance) est plus une force spirituelle qu’un problème intellectuel ».

Timothy Keller a également partagé un article qu’il avait écrit en mars dernier pour The Atlantic intitulé « Cultiver ma foi face à la mort ».

Dans ce texte il évoque sa maladie et se demande avec humilité si après avoir passé sa vie à conseiller les autres, il allait être capable de suivre ses propres conseils. Il y explique son cheminement personnel à la suite du diagnostic de son cancer qui lui a fait réaliser qu’il n’embrassait pas totalement la grandeur de Dieu.

« Lorsque j’ai reçu mon diagnostic de cancer, j’ai dû examiner non seulement mes croyances professées, qui correspondent à l’orthodoxie protestante historique, mais aussi ma compréhension réelle de Dieu. A-t-elle été façonnée par ma culture ? Avais-je glissé inconsciemment dans la supposition que Dieu vivait pour moi plutôt que moi pour lui, que la vie devait bien se passer pour moi, que je savais mieux que Dieu comment les choses devaient se passer ? La réponse était oui, dans une certaine mesure. J’ai trouvé qu’embrasser la grandeur de Dieu, dire « Que ta volonté soit faite » était douloureux au début, puis, peut-être contre-intuitif, profondément libérateur. Supposer que Dieu est aussi petit et limité que nous peut sembler libérateur, mais cela n’offre aucun remède contre la colère. »

Il revient ensuite sur les révélations qu’il a reçu dans ce contexte douloureux et affirme être capable de dire aujourd’hui « sans aucune sentimentalité ni exagération » qu’il n’a jamais été aussi heureux de sa vie.

« Au fur et à mesure que la réalité de Dieu est mise en lumière dans mon cœur, lentement et douloureusement et à travers de nombreuses larmes, les plaisirs les plus simples de ce monde sont devenus des sources de bonheur quotidien. »

Un témoignage édifiant qui nous fait entrevoir la puissance et l’amour de Dieu, quelles que soient nos circonstances.

Camille Westphal Perrier

Crédit image : Licence Creative Commons / Wikimedia

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