En Espagne, un homme a attaqué à la machette l’église de San Isidro d’Algésiras et l’église Nuestra Señora de La Palma.
Mercredi soir, un homme a attaqué à la machette deux églises dans le sud de l’Espagne, situées à quelques minutes à pied l’une de l’autre. On déplore la mort d’un sacristain et les blessures d’un prêtre. L’auteur présumé a depuis été arrêté par la police. Son identité et sa nationalité n’ont pas été communiquées par les autorités. Une enquête pour « terrorisme » a été ouverte par la police espagnole.
« À 19H00 passées, un homme est entré dans l’église de San Isidro d’Algésiras et a attaqué le prêtre, armé d’une machette, le blessant grièvement », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un message à la presse. Blessé au cou, le prêtre Antonio Rodríguez a été pris en charge à l’hôpital.
« Il s’est ensuite rendu à l’église Nuestra Señora de La Palma où il s’en est pris au sacristain, après avoir causé divers dégâts », a ajouté le ministère. Le sacristain, Diego Valencia, a alors tenté de fuir. Il a « réussi à sortir de l’église mais a été rattrapé à l’extérieur par l’assaillant, qui lui a asséné plusieurs blessures mortelles », a poursuivi le ministère. Il est décédé sur place. L’assaillant a alors été « immobilisé et arrêté » par la police.
Sur Twitter, le chef du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a « adressé (ses) plus sincères condoléances aux proches du sacristain décédé lors de la terrible attaque d’Algésiras » et souhaité « un prompt rétablissement aux blessés ». Il a également partagé son soutien « au travail mené par les forces et corps de sécurité de l’État ».
Le maire d’Algésiras a décrété un jour de deuil. Les habitants se rassembleront jeudi, à midi, devant l’église Nuestra Señora de La Palma, où le sacristain a été tué.
Contacté par l’AFP, le parquet a annoncé qu’une enquête avait été ouverte pour des « faits présumés de terrorisme ». Elle sera menée par un juge de l’Audience Nationale, tribunal chargé des affaires de terrorisme.
Le ministère de l’Intérieur a tenu à souligner pour sa part qu’il n’était « pas possible pour le moment de déterminer la nature de l’attaque ».
M.C. (avec AFP)