« Les politiciens locaux tentent de diviser les gens sur des bases religieuses. Ce n’est pas un incident isolé. Il se passe tellement de choses contre les chrétiens et les pasteurs. La police n’a pas été très utile dans ce genre de choses. »
Lundi, une église de maison qui accueillait trente chrétiens a été attaquée par une foule de plusieurs dizaines d’hommes armés de haches, de gourdins et de pierres. Une fois de plus, les chrétiens ont été accusés d’être impliqués dans des conversions illégales.
Le drame s’est déroulé à Sugurda dans l’État indien de Chhattisgarh. On déplore 8 blessés. Certains hommes ont encerclé le bâtiment. D’autres y sont entrés. Des Bibles ont été brûlées, ainsi que des meubles et des moyens de locomotion.
Pour un chrétien local interrogé par l’organisation International Christian Concern, il ne s’agit pas d’un “incident isolé”.
« Les politiciens locaux tentent de diviser les gens sur des bases religieuses. Ce n’est pas un incident isolé. Il se passe tellement de choses contre les chrétiens et les pasteurs. La police n’a pas été très utile dans ce genre de choses. »
Selon le directeur général de Christian Solidarity Worldwide, Scot Bower, “cette attaque brutale contre une réunion de prière est un autre exemple de l’augmentation des crimes contre les minorités religieuses dans plusieurs États indiens”.
« Lorsque les rassemblements de prière privés sont considérés comme des cibles faciles de la violence de la foule, il est évident que les États ne respectent pas le droit d’un individu de manifester sa foi, qui est un aspect central de la liberté de religion ou de conviction et qui protégé par la constitution indienne. Les minorités religieuses doivent se sentir libres et en sécurité pour pouvoir exprimer leur foi sans appréhension ni crainte d’être attaquées. Il est clairement nécessaire que les autorités de l’État prennent des mesures durables pour changer la perception des autres confessions au sein de la communauté. »
M.C.