Le Codex d’Alep, texte juif de référence écrit aux environs de 920 en Galilée, a été officiellement ajouté ce 8 février 2016, au prestigieux ‘Registre international des biens culturels sous protection spéciale’ de l’UNESCO.
Ce manuscrit, malheureusement amputé depuis 1947 de la majeure partie de la Torah (Pentateuque), est sans conteste la référence pour les juifs. Le célèbre rabbin Maïmonide l’avait d’ailleurs utilisé au XIIè siècle pour édicter les règles extrêmement précises de rédaction des rouleaux de la Torah, ce qui nous permet aujourd’hui d’avoir des textes bibliques d’une fiabilité historique hors du commun.
Certains ont affirmé que les pages manquantes auraient été brûlées lors du saccage de la synagogue d’Alep en Syrie (1947), où il était conservé depuis 600 ans. Mais l’une des pages a été restituée en 1982. Depuis, les érudits juifs et chrétiens ainsi que tous les passionnés d’archéologie rêvent à la reconstitution complète du précieux manuscrit. De retour en Israël en 1962, il est aujourd’hui exposé dans le Sanctuaire du Livre du Musée d’Israël à Jérusalem.
Elisabeth Dugas
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